Un amour de Footballeur {RÉÉCRITURE}

Père et fils

-Bonjour fils.

Dylan sert les dents de toutes ses forces, puis lance un regard noir à son père.

-Qu'est ce que tu fais la ? Comment tu es rentré ?

- J'ai le double des clés. Et je suis juste venu rendre visite à mon empoté de fils. Mais apparament, tu as déjà invité quelqu'un, répond le père de Dylan en désignant Thomas avec le menton.

Le pauvre blond reste sans bouger dans un coin, observant la scène qui se passe sous ses yeux. Une tension est palpable depuis que le brun à aperçut son père.

- Je ... Je vais peut être y aller, dit Thomas en faisant mine de partir.

-Non. Reste, réplique Dylan sans lui lancer un regard.

Le brun détourne la tête de son père, et repart vers la cuisine. Il revient avc une serpillière, et nettoie la bière qui a coulé au sol.

- Bon, que me vaux l'iiiiiiimense honneur de ta visite ?

- Je voulais te parler de quelque chose. (Il tourne la tête vers Thomas) en privé.

Thomas aquiescse de la tête, et repart aussi vite que possible dans la cuisine.

PDV Thomas :

Je m'assoit sur une chaise et essaye de mettre de l'ordre dans ma tête.

Cet homme est donc le père de Dylan. Et vu les regards qu'ils s'échangent, le courant n'a pas l'air de bien passer entre eux.

Des éclats de voix retentissent de l'autre côté, mais je préfère ne pas intervenir. Déjà que son père n'a pas l'air de m'aimer, pas le peine de rajouter de l'eau sur le gaz.

Des pas précipités, suivis d'une porte qui claque résonne, puis un silence peu rassurant enveloppe l'appartement de mon brun. L'altércation aura duré une demi minute, mais c'est bien assez pour me faire stresser.

-Dylan ?

Aucune réponses.
Je me lève et m'avance dans l'entrée. J'y trouve Dylan, des larmes de rage ou de tristesse, ou les deux, coulent sur ses joues. Il a les poingts contractés, et le visage rouge.

- Eh, je suis la Dylan, calme toi.

Il tourne sa tête brune vers moi, et éclate en sanglots. Je le prend dans mes bras, et caresse son cou, ses cheveux, ses joues, tout du moment que mon brun se calme.

Ne voulant pas rester au milieu de l'entrée, je le conduit sur le canapé du salon, et l'assoit.

J'allais repartir vers la cuisine pour aller lui chercher un verre d'eau, mais une main agrippe mon poignet.

Je tourne la tête et plonge dans les yeux whisky de Dylan.

-Reste avec moi, dit-il d'une voix pleine de sanglots étouffés.

Je pose mes fesses sur le canapé, et Dylan vient se blottir dans mes bras aussitôt. Mon coeur s'accélère légèrement, et mes joues rosissent.

Des cheveux bruns chatouille mon cou, et je sens sa respiration s'apaiser sur mon torse.

- Je dois te raconter certaines choses, dit Dylan en se redressant.

Je lui fit signe qu'il pouvait continuer.

-Mon père était la pire ordure qui soit. J'étais un enfant non désiré, donc il m'en voulait à mort d'être venu au monde. Sans ma mère, il m'aurait sûrement mis dans un orphelinat depuis longtemps. (Sa voix se durcit) Ma mère était tout pour moi. Mais elle est morte. D'un cancer. C'est mon père qui du se charger de mon éducation, et il n'en était pas ravi. Pendant des années, il m'a fait comprendre qu'il me détestait. Il était toujours stricte, me frappait s'il le fallait, et ne me laissait jamais voir mes amis. Le pire dans tout ça, c'est qu'il déteste le foot. Mais le foot c'est ma vie, je respire pas sans ça. Je jouais dans un club avant, et mon père a décrété que ce sport n'était qu'une perte de temps, alors il m'a désinscrit du club. (Son regard se voile) J'en ai beaucoup souffert, alors pour soulager ma peine, je voyais mes amis en cachette, et regardait les matchs avec eux, quand mon père était en voyage d'affaire. C'est comme ça que j'ai rencontré Britt, qui est mon ex maintenant. J'ai emménagé avec elle aussi vite que possible, pour ne plus supporter mon père. Je n'avais pas eu des ces nouvelles depuis des années, et le revoilà comme une fleur !

La voix de Dylan trahis sa colère. Je lui caresse le dos pour le détendre.

-Pourquoi est il revenu aujourd'hui ?

Mon brun se contracta de tout son être.

-Pour me dire qu'il a rencontré quelqu'un et qu'il veut me présente sa pouff lors d'un dîner !

Sans prévenir, Dylan se lève d'un coup et lance un vase qui se trouvait sur la table basse. Je me précipite sur lui, et le force à se calmer.

-Calme Dylan, je suis la, respire.

- Il ... Il a pas le droit de ... de remplacer ma mère ! Il a pas le droit !

Alors mon brun n'a pas encore fait son deuil ?

-Co ... Comment a t'il fait pour l'oublier si vite ! Elle qui nous a chérit toutes ces années et qui c'est battue pour nous ! Comment a t'il pu !?

Je resserre mon étreinte sur lui. Il agrippe mon t-shirt, le froissant entre ses mains.

-Merci Tommy, merci d'être là pour moi, chuchote t'il en posant sa tête dans mon cou.

-C'est normal Dylan. Me remercie pas p'tit supporter, je te dois beaucoup aussi.

Mon brun relève la tête. Pendant 1 secondes j'ai l'impression d'avoir fait une erreur, mais mon champs de vision est vite caché par deux pupilles couleur whisky.

Dylan pose ses lèvres sur les miennes, et mon coeur se met à battre.

A l'unisson avec le sien.