Un amour de Footballeur {RÉÉCRITURE}

Bonsoir Dylan

-J'ai reçu un message de Kaya, annonce Dylan en s'allongeant sur le lit aux côtés de Thomas. 

-Et donc, demande le blond en se tournant sur le flanc pour être face à son brun. 

-Son ventre commence à s'arrondir, s'écrie Dylan, tout excité. 

Thomas se met à rire en voyant Dylan régir comme un gamin. 

-En même temps elle est enceinte depuis déjà plus de 2 mois. 

-Oui c'est vrai, reconnait le brun en passant distraitement un doigt sur les hanches de Thomas. 

-Mais ça veut dire que tu vas bientôt repartir, dit Thomas en faisant la moue.

-Je reste jusqu'à la fin de la coupe, dit Dylan en levant les yeux au ciel.

-C'est vrai, s'exclame le blond en se redressant en position assise.

-Oui, répond Dylan en s'asseyant lui aussi. 

Thomas se penche vers lui et le prend dans ses bras. 

-Je t'aime tu sais, chuchote-t-il en enfouissant sa tête dans la nuque du brun. 

-Moi aussi, murmure Dylan en le serrant fort. 

Ce moment est si intense aux yeux de Thomas qu'il décide de le garder en mémoire toute sa vie. Parfois, il faut juste un contact avec la personne qu'on aime pour se sentir heureux. 

-Et pour leur mariage, demande Thomas en s'enlevant de leur étreinte. 

-On sera rentré à temps, ne t'inquiète pas. 

Le blond sourit, et embrasse doucement Dylan sur les lèvres. 

-Je vais chercher à manger, dit soudain le brun. Je ramène un pot de glace et des cuillères, d'accord ? 

-Ok !

Dylan lui sourit, puis se lève et ferme la porte derrière lui. Il marche dans le couloir en sifflotant, puis descend les escaliers en courant presque. Thomas le fait planer. Thomas est une drogue. Thomas est indispensable à sa vie. Jamais il ne pourra se passer de lui, jamais. Dylan est tellement plongé dans ses pensées, qu'il n'entend pas la personne derrière lui. Il ne l'entend pas se rapprocher. Par contre, il l'a sent attraper son t-shirt et plaquer une main sur sa bouche. Il l'a sent en train de l'emmener dans une petite pièce, une main sur ses yeux, une autre l'empêchant de parler. Il entend des murmures, puis il sent qu'on le pousse sur une chaise. La personne qui le tenais lui enlève finalement la main des yeux, et Dylan se retrouve face à Cheyenne et à son gorille. 

-Bonsoir Dylan, dit-elle avec un sourire éclatant. 

Le gorille maintient les épaules du brun tandis que celui-ci se débat comme il peut. Cheyenne attrape une corde et attache Dylan a la chaise passant la corde autour de son torse et du dossier.

-Lâchez moi, se met à crier Dylan. A L'AI ... 

Une mains se pose aussitôt sur sa bouche, et Cheyenne se penche au dessus de lui, lui laissant une vue sur son décolleté plongeant. 

-Je te conseille fortement de la boucler O'Brien. 

Dylan essaye de parler, mais ses paroles se noient derrière la main du gorille. 

-Bien, maintenant on peut enfin passer aux choses sérieuse, s'exclame la blonde qui n'a plus rien de la jolie fille qui les a accueillis le premier jour. 

Le gorille relâche lentement sa main de la bouche de Dylan. Le brun sent la panique le prendre aux tripes, la peur lui bloquer l'estomac, et un mauvais pressentiment lui envahir l'esprit. 

-Vous allez me tuer, demande-t-il d'une voix blanche. 

Cheyenne expose de rire, puis refocalise son regard sur lui. 

-Mais non voyons, qu'est-ce que ça nous a apporterais ? 

Dylan grimace. Il voudrait jouer les forts, mais il est totalement impuissant face à eux. 

-En réalité c'est beaucoup plus simple que ça. On veut simplement que tu quittes Thomas. 

Le brun regarde fixement Cheyenne, puis ricane. 

-Mais bien sur, si vous croyez que je vais faire ce que vous me demandez. Jamais je ne quitterais Thomas. Vous m'avez bien entendus ? Jamais. Et puis, je reprends vos termes, mais qu'est ce que cela vous apporterais que je le quitte ? 

-A nous rien. A ton père beaucoup de satisfaction. 

Un mince filet de sueur coule dans le dos de Dylan.

-Mon père est en prison, dit-il avec assurance. 

-Il nous a payé pour faire le sale boulot à sa place, explique Cheyenne. Maintenant écoute moi bien O'Brien. Tu vas quitter Thomas ou sinon on vous pourris la vie. 

-On nous a déjà fait le coup il y a 4 ans, réplique Dylan en crachant presque. On se débrouillera pour ne pas succomber à vos putain de menaces !

Cheyenne se met à rire avec démence. 

-Tu ne m'as pas encore bien compris O'Brien. Ton père veut te voir souffrir. Comme tu le fais souffrir actuellement. Tu l'as envoyé en prison, tu as salit sa réputation, fait couler son entreprise. Il faut bien que tu payes pour toutes tes erreurs. Alors soit tu quittes Thomas, soit IL en subit les conséquences. 

Cette fois Dylan essaye de se débattre. 

-Vous n'avez pas intérêt de toucher un seul cheveux de Thomas !

-C'est ce qui se passera si tu ne le quittes pas, s'exclame Cheyenne. Ton père à des hommes un peu partout dans le monde, essayez de fuir et on vous retrouvera quand même. On est capable de beaucoup de chose sur Thomas, mais ça tu ne l'as pas encore compris O'Brien. J'ai ici un contrat (elle brandit une feuille sortie de nulle part). Tu le signe maintenant ou Thomas va très vite flancher. Et toi avec. 

Dylan déglutit. Il se retrouve dans une situation impossible. Dans tous les cas, il est perdant. 

-Vous ne pouvez rien faire à Thomas, murmure-t-il plus pour lui même que pour Cheyenne et le gorille. 

Cette fois, Cheyenne et le gorille se mettent à rire en même temps. Dylan à de plus en plus peur. Il ne peut pas rompre avec Thomas, c'est impossible, il est vitale à sa vie. Mais si il ne le fait pas, Thomas va en subir les conséquences, et ça, il le refuse catégoriquement. 

-Alors, tu as fait ton choix ? 

Dylan lève les yeux vers la blonde. Les larmes lui sont montés aux yeux rapidement, et il craint de craquer devant eux.  

-Vous êtes des monstres, dit-il en attrapant la feuille, une larme roulant sur sa joue. 

Cheyenne rit encore une fois avec démence. On croirait presque qu'elle est possédée. 

-Le contrat stipule aussi que tu devras garder le silence sur tout ça. Mais bon, je pense que tu l'avais compris n'est-ce pas, dit-elle en lui tendant un stylo. 

Dylan le prend en le fixant comme si il était maudit. 

''Je fais tout ça pour toi Thomas'', pense-t-il très fort. 

C'est avec la mort dans l'âme, et la tristesse lui rongeant le corps, qu'il signe le contrat sous les applaudissements moqueur de Cheyenne et du gorille. 

''Pardonne-moi Thomas. Je t'en pris, je t'en supplies, pardonne-moi''

Les larmes coulent pour de bon.