« Vous serez en même temps, couronnée Reine »

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-1er août 1642-

L'enterrement de la Reine se passe dans un lourd silence...
À la fin, Edward vient me parler. Nous nous promenons dans les jardins en discutant.

- Eléonore, je vais être couronné Roi puisque actuellement il n'y a aucun souverain pour gouverner le pays.
Vous ne serez pas couronnée Reine car il faut que vous soyez mariée à moi pour cela. Le mariage se fera quand vous voudrez, je peux attendre. Pendant notre mariage, vous serez en même temps couronnée Reine.

- Bien. Pourrions-nous réintégrer Natasha ?

- Comme vous voudrez.

- Et aussi... heu... pourrions-nous nous tutoyer quand nous sommes seuls.

- Oui.

- Culpabilisez-vous d'avoir tué Ingrid ?

- Pas le moins du monde. C'est quelque chose que je souhaitais faire depuis longtemps, j'ai enfin pu venger mes parents !

- Allez-vous retourner en guerre ?

- Pas pour le moment, personne n'attaque. D'autres questions ?

- Non c'est bon, souris-je.

Nous rentrons. Quand j'arrive dans ma chambre, je me rends compte qu'une lettre a été déposée. Léon.
Il y est écrit que l'enfant naîtra sûrement début décembre. Il est très content que j'ai accepté d'être de marraine même si au fond il en était sûr.

Je lui répondrai une autre fois...

Je décide d'écrire une lettre à Natasha.
Ce qui est amusant avec elle, c'est qu'elle me fait beaucoup penser à ma soeur, Isabelle.

Dans cette lettre, je lui dis qu'elle peut revenir quand elle le souhaite et que je lui expliquerai plus tard pourquoi le prince l'a rejetée. Et aussi que la Reine est morte. Que finalement, je suis tombée sous le charme du prince.
Je lui dis que notre marché tient toujours et que j'ai hâte de lui présenter un jeune homme qui l'élèvera à un rang prestigieux.

En me levant, je suis prise d'un vertige.
Je me rassieds automatiquement.
J'appelle une servante et lui demande d'appeler Ulvar.

- Que se passe-t-il, princesse ?

- Je... j'ai le vertige.

- Allongez-vous.

Il me fait faire toute sorte d'exercices pour finalement me dire :

- Vous avez simplement pris froid.

- Oh. Ça n'est pas très grave. C'est bizarre tout de même, nous sommes au mois d'août.

- Méfiez-vous. Tenez, buvez cela, ça fera passer d'éventuels maux de tête.

- Merci, dis-je en buvant le contenu.

- Reposez-vous un peu.

- C'est vrai que je me sens fatiguée..., je murmure en bâillant.

- A bientôt, Eléonore.

- Mmh...

Je m'endors presque de suite. Ne m'aurait-il pas donné un somnifère ?
Je pense que la plante utilisée a différentes fonctions.

Quand je me réveille, il fait déjà nuit.
Je remarque qu'Edward est dans ma chambre.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- J'ai appris que tu es malade...

- Ce n'est rien, j'ai juste pris froid.
Pourrais-tu me rapporter quelque chose à manger ? J'ai terriblement faim, je n'ai pas pu dîner je dormais.

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