Fake ?

Remerciements

Comme c'est maintenant rituel, je vous ai préparé un petit chapitre bonus pour vous remercier de votre soutien tout au long de cette aventure portée par Maelys et Sad. Enfin, rituel... Ce n'est que la deuxième fois X), mais ça commence comme ça.

Pour Naufragés, je l'avais fait pour les 5k. Pour Fake ? nous en sommes à 10k (même 11 maintenant O-O). 10k ça représente 10 000 lectures. Ça veut dire que vos yeux se sont posés dix mille fois sur mes mots. Même si parfois ce n'était qu'en coup de vent au détour d'un rafraichissement de page, 10 000 c'est énorme.

Merci beaucoup !

J'ai écrit ce texte sur une recommandation de @Lily_Love_312. Ce n'est pas tout à fait ce tu avais proposé, mais ça s'en approche :). L'action se situe entre le dernier chapitre et l'épilogue.

Allez, sans plus attendre, je vous laisse découvrir mon cadeau ! Encore une fois : merci à tous !

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- Comment ça "à l'hôpital" ? s'exclama Sad inquiet.

Il fit un signe apaisant au réalisateur qui s'impatientait.

- Elle s'est cogné la tête en tombant. On va juste faire des examens par prudence.

La voix toujours posée de Rion aurait dû le rassurer, sans doute, mais il ne pouvait pas empêcher une boule d'angoisse de grossir au creux de son ventre. Cela faisait un moment que sa Maelys, qui était sans doute la personne la plus saine qui soit, passait de phases basses en rémission sans raison apparente, si ce n'était l'excès de boulot et le manque de sommeil. Si maintenant elle se mettait à faire un malaise en plein tournage au point de se blesser, c'est que c'était grave.

- Envoie l'adresse à ta femme, décida-t-il d'un air buté. Je suis là dans deux heures.

Il raccrocha et rendit le téléphone à Nihilys qui le regardait d'un air blasé.

- Trouve-moi un vol pour la rejoindre, dit-il en quittant le plateau. Un bateau, une soucoupe volante, débrouille-toi, mais je veux être là-bas d'ici deux heures.

- Sad...

- Tu n'arriveras pas à me dissuader, prévint-il.

- Sad, tu ne peux pas y aller comme ça.

- Et pourquoi pas ? fit-il venimeux.

Elle se planta devant lui et eut un regard éloquent pour son costume de super vilain un rien voyant. Il suivit son regard et se passa une main dans les cheveux.

- Ok. Donne-moi cinq minutes, dit-il en bifurquant vers sa loge. Trouve un moyen de la rejoindre d'ici là !

Il fallut finalement quatre heures à Sad pour rejoindre Maelys à l'endroit où elle tournait. Il y était allé malgré les menaces du réalisateur et des producteurs du film sur lequel il tournait. Sad n'en avait toujours fait qu'à sa tête. Ce n'était pas parce que Maelys l'avait assagi qu'il était devenu un saint.

Quand il la vit dans la salle d'attente de la clinique privée, son coeur manqua de se décrocher de sa poitrine. Il s'approcha d'elle et la serra dans ses bras.

- Mae !

Il l'embrassa.

- Tu m'as beaucoup trop manqué.

Il la prit par les épaules pour l'inspecter.

- En fait, tu as l'air d'aller bien, constata-t-il.

Elle était si belle qu'il manquait de peu la syncope chaque fois qu'il la revoyait après une si longue absence. Est-ce qu'il en faisait trop ?

- Sad ! Mais bien sûr que je vais bien !