Fake ?

Scène 34

Sans se presser, Sad la raccompagna jusqu'à sa chambre, profitant simplement de jouer les jeunes amants, sa main dans la sienne. Lorsqu'elle ouvrit la porte, il la poussa à l'intérieur, joueur, puis referma derrière lui comme pour lui couper toute échappatoire.

- À poil, siffla-t-il.

- C'est une blague ?

Avec un geste sensuel, elle dénoua son paréo et le laissa tomber sur le sol.

- Tu n'as pas les accréditations nécessaires pour avoir plus, désolée. Secret défense.

- Nul, dit-il en l'entrainant vers la chambre.

Il s'arrêta vers la chaîne pour allumer une musique adéquate, puis la fit s'allonger sur le lit.

- Enlève au moins le haut, dit-il en disparaissant dans la salle de bain.

Lorsqu'il revint, elle avait ôté le haut de son maillot de bain et passé une petite culotte simple. Elle s'était allongée sur le lit rapidement, détendue en apparence, mais bouillante à l'intérieur.

- Ho... C'est bien... Tu t'es faite toute belle pour moi, sourit-il en s'agenouillant sur le lit à côté d'elle.

Bientôt, ses mains furent sur elle et ses longs doigts fins glissèrent sur sa peau, l'enveloppant d'un doux parfum d'huile de monoï.

Penché sur elle, il s'appliqua à reproduire un massage qu'il avait appris pour un film de genre semi-érotique, cajolant ses muscles fins et détendus par leur séance au spa. Il put contempler à loisir ses courbes harmonieuses, sa peau magnifique, pâle malgré ses cheveux bruns. Il avait envie de s'y pencher pour y poser les lèvres. Maelys n'était pas une beauté plantureuse qui caractérisait la plupart des stars actuelles. Plutôt petite, des formes pleines et les membres sculptées par sa passion pour les arts martiaux sans doute aucun, elle n'en restait pas moins une très belle femme. Une beauté discrète, mais indéniablement sensuelle. Il avait l'impression de se perdre un peu plus à chacun de ses gestes sur elle. Mais après tout qu'importe ? Oui... Qu'importe.

Maelys poussa un long soupir voluptueux.

- C'est bon, c'est délicieux, gémit-elle. J'ai envie que ça ne s'arrête jamais... où est-ce que tu as appris à faire ça ? Je veux apprendre aussi...

- C'est une jolie blonde qui m'a appris ça, sourit-il. C'est tout ce que je connais, mais c'est déjà pas mal, je trouve. Tu ne trouves pas, toi ? ajouta-t-il le sourire aux lèvres.

- Oh oui... j'imagine très bien la suite et je t'avouerai que ce que tu me fais me suffit amplement. Encore !

- Bien, madame, dit-il en remettant de l'huile dans ses mains.