Scène 55

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Sad retrouva la lumière du jour avec soulagement. Le divorce venait tout juste d'être prononcé. Ça avait été long, pénible et éprouvant, mais c'était fini. Cid, son avocat lui posa une main amicale sur l'épaule alors il se tourna vers lui et le remercia avant de serrer Nihilys dans ses bras longuement. Sous les flashs et les questions, il descendit les marches en vitesse jusqu'à la voiture qui l'attendait en bas. Il ouvrit la portière et se pencha à l'intérieur avant d'attirer Maelys dehors. À ce moment, il fit face aux journalistes, un sourire radieux aux lèvres et l'embrassa langoureusement, sous la folie que cela déclencha parmi l'assemblée. Maelys se laissa faire et répondit à son baiser en souriant, ravie. S'il était de si bonne humeur, c'était que ça ne s'était pas si mal passé. Et maintenant, il était à elle, rien qu'à elle.

Elle chercha sa main et serra ses doigts dans les siens.

- Je crois que c'est suffisamment clair, comme message, susurra-t-elle. On s'enfuit ?

- Et plus vite que ça, approuva-t-il en l'entrainant dans la voiture.

Il referma la portière derrière eux et soupira alors que le véhicule se mettait en route.

- Alors... chez toi ou chez moi ? demanda-t-il en l'attirant contre lui.

- Mon lit est plus confortable, argumenta-t-elle en se rapprochant de lui le plus possible.

- Ça marche, dit-il en attrapant le téléphone pour donner leur destination au chauffeur.

Dès que ce fut fait, il se pencha sur ses lèvres et ne s'en écarta plus de tout le trajet.

- C'est peut-être un peu dommage d'avoir prémédité comme ça, remarqua Maelys en déverrouillant sa porte. On devrait peut-être... je ne sais pas...

- Quoi ? fit-il en la soulevant pour l'emporter à l'intérieur en vitesse. Attendre ? Pas question. J'attends depuis un mois...

Il la coucha sur le lit et s'attaqua à ses chaussures. Elle rit et renversa la tête en arrière, grisée.

- Oh... fit-elle en se redressant. Je crois que c'est pile-poil le bon moment pour régler nos comptes. Comment ça, lèche-cul ?

- Tu rigoles, là ? fit-il en se redressant, son deuxième escarpin à la main.

Il le jeta sur le sol, puis envoya sa propre veste le rejoindre. Elle rit et minauda.

- C'était pas gentil.

- Et tes petits regards méprisants, ça l'était ? gronda-t-il en se penchant sur elle, la recouvrant toute entière de son corps.

- Tu te fais des idées, moi je ne méprise personne.

Elle s'attaqua à sa ceinture.

- Oh, allez, arrête de parler, c'est pas le moment, plaisanta-t-elle.

Il glissa ses mains sous sa robe et la chatouilla.

- Peste, la gronda-t-il avant d'étouffer ses protestations contre ses lèvres.

Il continua à l'embrasser alors que leurs vêtements disparaissaient les uns après les autres.

- Tu m'as promis quelque chose, susurra-t-elle entre deux baisers.

- Je m'en souviens, assura-t-il brûlant en lui présentant un sachet argenté.

Elle le récupéra et le déchira.

Ils firent l'amour encore et encore comme pour rattraper le temps perdu. Le corps fatigué, Maelys commanda un repas chez le traiteur pour qu'ils puissent rester au lit le reste de la journée. Pas envie de se lever. Pas envie de s'éloigner de lui. Pas envie de rompre ce moment magique et parfait. 

Fake ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant