Fake ?

Scène 62

Maelys glissa une main dans le cou de Sad pour caresser sa nuque. Il attira le dossier devant eux.

- Lys est passée tout à l'heure. Elle m'a laissé ça. C'est un projet de film que je pourrais co-réaliser. Et c'est bon...

- C'est génial ! souffla-t-elle en regardant. Ça te plairait ?

- Ouais... Il faut encore que je règle quelques points, mais... Je pense que je vais accepter. C'est super, hein ?

Elle hocha la tête, enthousiaste.

- Félicitation, mon âme, souffla-t-elle avant de l'embrasser langoureusement.

Il répondit à son baiser, tendre, amoureux. Ouaip... Il était cuit. Complètement foutu.

- Les vacances sont finies, soupira-t-il. Je viendrai assister au tournage, demain. Et pour fêter ça, on pourrait faire quelque chose dimanche ?

- Intime ou avec tes potes ?

- Intime... Très intime, susurra-t-il en caressant ses cuisses.

- Cool...

Elle l'embrassa amoureusement.

- On fait quelque chose, là, maintenant, tout de suite, pour fêter la nouvelle ? susurra-t-elle à son oreille.

Il rit.

- Tu as dîné ?

- Non. Tu veux sortir ?

- Ou on peut commander et manger au lit...

- Ça me plairait.

Elle lui caressa la joue et l'observa.

- Est-ce que tu es sûr que tout va bien ? J'ai l'impression... je ne sais pas. Tu es stressé ?

- Non, ça va, assura-t-il. Je suis un peu fébrile, mais...

Il caressa sa joue.

- Tu vas me manquer...

- Toi aussi. Énormément.

Elle caressa doucement son nez avec le sien. Elle n'arrivait pas à se faire l'idée qu'il puisse être loin d'elle. Elle avait un peu peur aussi. Pouvait-elle lui faire confiance ? Ce qu'ils vivaient tous les deux était si intense qu'elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle y croie.

Il sourit et la souleva pour l'emporter dans la chambre.

- Dans trois mois, c'est toi qui me rejoindras, lui dit-il.

- Oui. Et on rattrapera le temps perdu de milles manières... quand tu auras du temps devant toi, évidemment, parce que si tu corréalises, tu vas être surchargé de travail... mais tu auras justement besoin de te détendre...

- Et c'est ta spécialité, pas vrai ? sourit-il en l'allongeant dans le lit.

- Oui.

Elle l'attira à elle et le serra dans ses bras.

- Ma spécialité, c'est te détendre.

Elle massa doucement ses épaules.

- Et je sens que tu es tendu. C'est pas des blagues, ajouta-t-elle avec un sourire.

- Ah zut... Je peux pas rebondir sur cette phrase alors, sourit-il.

- Non. Laisse-moi m'occuper de toi, mon ange.

Elle l'embrassa et prit le dessus, pour pouvoir caresser ses muscles et tenter de les dénouer. Sad se laissa faire et ferma les yeux. Il voulait profiter de chaque instant, de chaque seconde et tout faire pour qu'elles soient les plus merveilleuses possible.

- Tu es douée, sourit-il. Je devrais t'embaucher à plein temps.

- Embauche-moi à plein temps et je ne ferai que m'améliorer encore, susurra-t-elle.

Peut-être que ça faisait trois mois qu'ils étaient ensemble, mais Maelys et Sad n'avaient toujours pas perdu leur goût du jeu, et chaque occasion était bonne pour jouer. Elle se fit caressante, chaude et ses massages prirent doucement une tournure érotique.

- Mais ça va te couter cher, ajouta-t-elle quand elle fut certaine qu'il était en son pouvoir.

- Tu n'auras qu'à envoyer la facture à mon agent, sourit-il le souffle court.

- Ça marche.

Elle continua longuement ses massages, ses attentions, puis lui fit l'amour langoureusement, toujours dans cette optique de massage, jusqu'à ce qu'elle réussisse à le sentir vraiment détendu, vraiment offert. Tellement qu'il manqua d'échapper les mots qu'il retenait à toute force.

- Je t'adore, soupira-t-il seulement alors qu'elle retrouvait son souffle dans ses bras.

- Moi aussi, Sad.

Elle déposa un baiser sur son menton.

- Ce qu'on vit, tous les deux, c'est génial.

- Ouais, approuva-t-il sincère en la serrant contre lui. Mais c'est toi qui es géniale, en vrai.

- Et puis toi. Tu sais, ajouta-t-elle en lui caressant les cheveux, je crois que je t'aime.