Extrait 11

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Bond est à Londres après que son opération d'infiltration au sein du Nouvel ordre a été un fiasco. M. se rend dans une salle de cinéma pour adulte et prend pas place à une séance. Un homme s'assoit derrière lui.


Bond : -Un peu mou, non ?

M. : -Vous auriez pu choisir un autre endroit pour nous voir !

Bond : -Pourquoi ? Pour 12 livres, on a du popcorn avec la place !

M. : -Je dis ça parce que l'employé à l'accueil m'a demandé si je voulais des mouchoirs !

Bond : -Des nouvelles de Jen Kassovitch ?

M. : -Aucune. Elle et ses complices redoublent de vigilance depuis qu'ils ont quitté Brunei. On ne sait pas où ils sont, ni même comment ils se déplacent. On a perdu le seul lien qui nous reliait encore à l'organisation.

Bond : -Je la retrouverais.

M. : - 007, je connais votre entêtement parfois ! N'y voyez pas là une compétition d'hormones parce qu'une femme vous a tenu en échec ou repousser vos avances ! Ce n'est pas la priorité.

Bond : -J'écoute.

M. : -Savez-vous combien il y a eu de morts à l'usine de Brunei ? (Bond reste muet et stoïque). 15 vigiles et 27 civils qui travaillaient sur le site, sans compter 9 qui sont encore hospitalisés dans un état grave. Et tout ça à cause de quoi ? A cause de votre incompétence ! Pour quelle raison n'avez-vous pas donnez l'alerte avant l'assaut ?

Bond : Intervenir trop hâtivement aurait annihilé mes chances de réunir des preuves plus probantes. Le Nouvel Ordre n'agit pas seul, il y a un commanditaire derrière !

M. : -Qui ?

(Bond lui tend l'oreillette des terroristes qu'il portait durant l'opération).

Bond : -C'est siglé Orion ! Le Nouvel Ordre dispose d'un arsenal trop important pour qu'il s'agisse d'un trafic mineur. Et jusqu'à maintenant, l'entreprise de Finley n'a jamais fait état de vol d'une partie de son stock. Je crois que quelqu'un de haut placé chez-eux soutient logistiquement ces anarchistes.

M. : -Bond vous marchez sur un terrain miné ! L'attaque de Brunei a fini par décider les états encore réticents d'opter pour une sécurité renforcée. Tous les pays du Commonwealth unanimement, ont signé un contrat record avec Orion pour équiper leurs établissements les plus sensibles avec leurs technologies les plus performantes. Ce sera dans la presse demain !

Bond. : -Alors le temps joue contre nous. Laissez-moi enquêter au sein de la firme pour pousser plus loin mon investigation !

M. : -Sous quel motif ? Main mise sur une oreillette Orion ? C'est un peu léger comme présomption, vous ne trouvez pas ?

Bond : -C'est mieux que rien.

M. : -Justement 007, on patauge ! Je regrette d'avoir accepté votre marché. A cause de moi votre carrière d'agent secret est compromis, alors que vous auriez pu être utile quelque part.

Bond : -C'était une décision purement réfléchie. Alors ?

M : Ecoutez, imaginez même que je vous donne le feu vert... contrarier Finley alors que tout le parlement l'a à la bonne, ce serait de la folie !

Bond : -C'est ma dernière enquête, je veux la mener comme je l'entends ! Ils ont semé la mort... Je les traquerais sans relâche ! Je vous jure qu'avec moi ils n'auront jamais de répit !

M. : -Entendu ! Je peux vous accorder un délai de 3 jours ! Pas plus. Le député Cooper a commissionné une enquête en interne. Depuis hier, les auditions s'enchainent... Ils cherchent à savoir si nous vous avons aidé à vous évader de cette prison. Même avec tous mes efforts, ils le découvriront bien assez tôt !

Bond : -Merci.

M. : -Mais n'oubliez-pas qu'officiellement vous êtes encore un fugitif ! Vous allez devoir vous faire très discret.

Bond : -Je n'ai pas d'inquiétude à me faire monsieur, surtout s'ils visent tous comme vous ! Autre chose ?

(M. reste silencieux un instant)

Q : -007, dites-vous que même si la mission devait tourner au vinaigre... je vous réhabiliterai quoi qu'il arrive ! Aux yeux du grand public, de la justice... Quitte à ce que cela signifie mon renvoi définitivement du Mi6. J'en prends l'engagement.

Bond : -Que ferez-vous ?

M. : -J'ai toujours adoré la pêche ! J'imagine que j'ouvrirais un magasin d'articles de pêche quelque part entre Port Isaac et Clovely Estate !

Bond : -Je réussirais ! Et vous aurez une décoration !

M. : -Ce film est à votre image, bourré d'optimisme dans les capacités de chaque Homme ! Bond ?

(Bond a quitté la salle).

2.0 07 (James Bond Fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant