Une offre alléchante

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Le 19 février, à 14:40
En ces temps, je ne me suis concentrée que sur les cours. Je ne suis plus sortie, en vue des examens dans quelques mois. Je vais en cours, je ne mange plus qu'avec Alba, je rentre faire mes devoirs et je dors. Puis cela se répète. De ce fait, je n'ai plus vu Marina, Guzmán, Nadia, Omar, Rebeka, Carla ou Cristian. Toutefois, je vois Valerio en cours, ou lorsqu'il rend visite à la brune, et je croise Ander en cours de philosophie, ou sur son balcon.

Maintenant, je discute avec Alba de sa soirée du quatorze février.

« Puis après? »

« Après? » Répète-t-elle. « Après le restaurant, il m'a ramené chez lui. On a bu du vin, » Liste-t-elle, les yeux pétillants, « On a parlé, puis on a fait notre affaire. »

« Alors? »

« Alors quoi? »

« Alejandro t'a invité à passer la Saint Valentin avec toi. Tu le trouves mignon, attendrissant et lui aussi. Il y a assez de signes qui montrent que vous devez sortir ensemble! »

« Siro, tu parles comme si c'était logique, mais mon instinct dit que je perds mon temps avec lui. »

« Tu ne sais même pas. » Je râle. « Essaies, et puis si ça ne marche pas, tu ne t'en voudras pas: tu as essayé. »

Elle hausse une épaule. « Si ça ne marche pas, on ne pourra plus se voir pour coucher, ce sera trop gênant. »

« Tu n'es jamais contente. »

Nous nous levons et chacun part de son côté, moi, en direction du complexe sportif. La pluie et son orage gronde, alors je m'empresse d'arriver devant le gymnase. Je passe mon badge et entre.

L'endroit est très silencieux. Évidemment, le terrain de tennis est près d'être inondé: il n'y a personne. Au terrain de basket, pas un chat. Le terrain de rugby, lui profite de la pluie pour nourrir la terre et l'herbe. Je ne passe pas plus de temps dehors, je rentre, où le l'enceinte sportive est bondée de gens.

Tout le monde est dispersé. Je vois mon professeur parler avec le professeur d'Ander, il est d'ailleurs à sa droite. J'aperçois Valerio de loin parler avec un garçon de notre classe. Je le rejoins et le salue.

« Pourquoi nous sommes tous là? »

« Les profs s'énervent parce que eux deux veulent le même terrain. »

« L'année dernière, il s'est passé la même chose. Ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord, alors ils ont annulé le cours. » Dit le garçon aux côtés de Valerio. J'acquiesce.

Les deux autres classes de sport nous regardent au loin, depuis leurs terrains de volley-ball.

« Bon, » Commence notre professeur en haussant la voix. « Nous étions sensés faire badminton pour se semestre, mais en vue du mauvais temps pendant quelques semaines, il est plus ingénieux de faire un autre sport. Rejoignez-moi dans la salle d'escalade. »

J'écarquille les yeux face à l'activité de ce trimestre. Je murmure à Valerio que je le rejoins lorsqu'il me voit partir en direction de mon professeur. Les deux tennismen sont entrain de partir.

« Monsieur? » L'interpellais-je. Il se retourne vers moi et me jette un regard soulé. « Je ne peux pas faire aujourd'hui la première séance d'escalade, je suis... indisposée. » Mentais-je. Il acquiesce et me propose en échange de ne pas pratiquer, de prendre tout le matériel. En résumé, si j'oublie de prendre un harnais, quelqu'un fini à l'hôpital. Je m'empêche de souffler par flemme et acquiesce. Il m'indique la salle où le matériel est posé. En passant devant la salle de repos, j'entrevois Ander. Son professeur lui parle.

Promiscuité - Ander MuñozOù les histoires vivent. Découvrez maintenant