Le 1er mars, à 16:45
Je passe mon badge sur la machine et le portail s'ouvre. Le soleil rayonne, tout le monde est dehors. Je ne piétine pas longtemps avant de me retrouver face au terrain couleur brique du tennis.Ander semble être en plein match vu sa concentration. Je m'accoude au grillage, et je peux le voir pincer sa lèvre supérieur. Il fait rebondir la balle sur le sol deux fois avant de s'arrêter, là lancer dans le ciel et la taper avec sa raquette. Il commence à parcourir son côté de terrain: un coup à gauche, un coup à droite, un coup devant et un coup derrière. À cause du moment de faiblesse de son adversaire, il s'approche avec sa raquette derrière sa silhouette, et frappe la balle. Elle est impossible à rattraper, Ander gagne le point. Pendant encore cinq minutes, c'est à peu près le même schéma qui se dessine et le bouclé semble avoir écrasé son adversaire.
« C'est fini! » Cri son coach. Les deux joueurs s'approchent du filet et se serrent poliment la main.
« Eh bien, tu vois quand tu veux Muñoz? Étirez-vous, c'est fini pour cette semaine. »Ander croise ses bras derrière sa tête et commence à attraper son coude. Ensuite, il prend par le bout de sa chaussure sa jambe et l'étire vers l'arrière.
« Rappelez-vous... » commence le professeur, poussant ses élèves à répondre.
« Prendre un bain avec des glaçons. » Récitent les garçon.
« Pourquoi? »
« Pour détendre le muscle. » Continuent-ils tous en cœur, ce qui me fait rire. Ander semble m'avoir entendu, puisqu'il se retourne vers moi, un regard noir.
« À lundi. » Annonce l'homme en quittant le terrain et passant devant moi. Malgré avoir retenu mon souffle, sa transpiration a percé mes narines.
Ander range sa raquette dans sa pochette, enlève son bandeau et met en bandoulière sa pochette.
« Heureusement que j'avais dit rendez-vous à dix-sept heures pétante. »
Je regarde l'heure sur mon téléphone: « Techniquement, il est dix-sept heures trois. »
« Je vais me changer. Tu ne bouges pas d'ici. » Réclame-t-il. J'opine. Je regarde mes notifications.
Nadia
Coucou, désolée de te déranger. Tu as ce que je t'ai demandé?Siro
Hey oui, je suis au stade je compte pas rentrer de suite..Nadia
Depuis quand tu as sport le vendredi?Siro
C'est un peu compliqué lolSiro
Si tu es dans le coin, je te les donneNadia
Je suis à la supérette on se voit après si tu veux? 21h?Siro
No problemo tu passeras chez moiNadia
Oui :)Les derniers rayons de soleil persistent. J'attends quelques minutes en observant les nettoyeurs ranger le matériel de tennis. Ils commencent à passer le balais lorsque Ander revient.
« Siro. » M'interpelle-t-il au loin. Il a un sac à un très grand sac bandoulière et un sac, avec le logo de l'université griffé dessus.
Je m'approche et prends le sac qu'il tient. Il est lourd. Je regarde à l'intérieur, il y a tout le matériel nécessaire. Ça ne me serait même pas venu en tête de prendre le matériel. Qu'est-ce que je peux être tête en l'air.
« Où tu as eu le matériel? Il faut avoir la clé pour entre dans la réserve. »
Il agite des clés entre ses mains. « J'ai des relations. »
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Promiscuité - Ander Muñoz
FanfictionLa notion de promiscuité désigne la grande proximité physique entre différents individus d'une même population ou de populations différentes. Dès lors que Siro Chávez pose le pied dans la plus grande université privée d'Espagne, elle se frotte et c...