De trop

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On partit se coucher, je deux rentrer dans mon dortoir, Evan m'a proposé de rester avec lui, mais je ne voulais pas trop abuser de lui.

Pendant la nuit, savoir la présence de cet homme, celui qui m'a fait tellement de mal. C'était comme une torture infinie, sans limite, prête à tout pour me ronger de l'intérieure. Je suis allongé, dans mon lit, fixant le plafond, pensant à tout ces moment, tous ces instants où je croyais en lui, en nous. Mes larmes coulant toutes seules, dévalent mes joues creuser par les remords de l'expression de mes sentiments, ceux que je n'aurais jamais du laisser aller. Ces larmes de regret et de haine finissant leurs trajets sur mon coussin, finissant par le mouiller. J'ai mal, mal au cœur, il se tord en moi, explosant en mille morceau à chaque passage de sa personne dans mon esprit. Je dépose ma main gauche sur celui-ci, appuyant espérant calmer ce supplice. Ma main droite, porté à ma bouche, afin de ne laisser aucun son, aucun souffle pouvant me trahir. Je pleure en silence, et seule, comme je l'ai toujours été au final.

Au bout de quelques heures à subir tout ça, des bras vint m'enrouler, caressant ma colonne vertébrale. Un souffle chaud laissant un frisson d'espoir dans mon cou. Blaise, à mes côtés, espérant tant bien que mal à supprimer cette douleur infinie. Plus il me serrait, plus je pleurais, plus je souffrais en pensant que les seuls bras dans lequel je souhaiterais être ne me toucheront plus jamais, plus aucun contact ne sera fait entre nous.

Pourquoi dès que j'essaie de t'oublier, toi l'être me faisant souffrir, tout nos souvenirs me reviennent et me font pleurer, pourquoi est-ce si dur de l'oublier et de passer à autre chose.

La dépression, voilà où je me situe, où se situe mon âme, perdue entre vouloir se battre, vivre, et laisser tomber, tout abandonner à jamais. 

La dépression, ce mot, la définition même de vivre, de respirer dans un corps qui se bat pour survivre, mais avec l'esprit qui ne chercher qu'à mourir.

Je ne souhaite que ça, mourir, mais pas réellement mourir. Seulement laisser tomber cette vie, et me réveiller autre part, dans un endroit ou tout ces malheurs ne seraient qu'inexistants, que jamais personne ne le ressentirait.

Le lendemain, je me lève difficilement, partant dans la salle de bain. Mes yeux rouges, mes cernes creusaient sous mes yeux, des larmes sèches encore présentes. Je prend une longue douche chaude, essayant de noyer tout mes problèmes. Je sorts et me maquille, essayant de cacher aux mieux tout ce que j'endure. 

Je me regarde une dernière fois, mettant un sourire forcé sur ce triste visage, celui qui n'aimerait plus être présent.

Je sorts de dortoir, sous le regard de mon frère et Pansy, accompagné de ce mal. Ils me suivirent pour descendre.

Evan m'attendait en bas, à ma vue, il vint vers moi, déposant son bras autour de mon cou. On partit ensemble pour la grande salle sans dire un mot.

Arrivé, je souris aux griffondor, du moins, j'essaie du mieux que je peux.

On s'assied, rejoint par Theo, Pansy, Blaise et à mon plus grand malheur Draco. Je les laisse parler entre eux, ne disant aucun mot, ne touchant en aucun cas à mon assiette.

Dans les pensées :

E: Mange un peu.

L: Je n'ai pas faim.

Je l'entend souffler à côté de moi. Il déposa au même moment sa main sur ma jambe. Je le regarde un instant, avant d'y déposer la mienne. Il finit par la saisir et caresser le dos de celle-ci.

Malheureusement, quelqu'un vint, ce qui a encore plus tendance à me tendre, accélérant ma respiration. Elle se plaça bien évidement à ses côtés.

Celle que je pensaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant