Celle que je pensais

Réunis

Je finis par arriver au bar, je remet ma fameuse face de blonde, et entre par la suite.

Une fois à l'intérieur, une personne m'interpelle. Un homme de dos, un roux. Ma conscience mit quelques secondes, mais non, que vient-il faire là. Je me dirige en vitesse vers lui. J'hésite un petit moment et finis par déposer ma main sur son épaule.

R: Oui ?

Il se retourna délicatement en ma direction, me questionnant du regard. Mon cœur sauta de joie à le voir.

L: Ron !

R: On se connaît ?

Oh mince, j'avais oublié. Je lui tend mon avant bras et remonte ma manche, laissant apparaître mon serpent.

R: Ly...

Il n'a le temps d'en dire plus, que je mets ma main sur sa bouche, hochant ma tête de gauche à droite.

L: Hela ici (dis-je doucement).

R: Hela ?

L: Oui, une longue histoire, qu'est-ce que tu viens faire là ?

R: Et toi donc ?

Je prend place en face de lui, déposant mon sac sur mes jambes.

L: Je suis là depuis tellement longtemps, pratiquement depuis que l'on c'est séparé.

R: J'ai fais pas mal de ville moi, à votre recherche. Mais j'ai passé plus de temps à la chaumière au coquillage avec Bill et Fleur.

L: Comment as-tu fait pour ne pas te faire prendre, toute l'armée de Voldy sont à nos trousses ! Ils te recherchent aussi je te rappelle. 

Un léger temps de réaction se fut dans ma tête, jusqu'à réaliser ses paroles.

L: Mais attend, tu les as vue ! Tu as vue ta famille !

R: Oui, mais pas vraiment longtemps. Et puis je le sais qu'ils nous recherches, mais ne dit pas le prénom de tu sais qui !

L: Pourquoi ?

R: J'ai appris des choses, je me suis battu plusieurs fois, mais ne t'inquiète pas, personne sait pour toi. Je n'ai vue que Fleur et Bill, personne d'autre, mais ils savent que je vais bien, et en plus de ça j'ai crois...

Je le coupe directement remarquant quelque chose d'anormal.

L: On est repéré, du moins toi. Deux hommes au bar, deux mangemorts, ils ne font que regarder dans notre direction. Ne te retourne surtout pas.

?: HELA !

Une petite tête arriva au niveau de la table. Sa petite bouille d'ange avec un grand sourire au lèvre, son doudou à la main. 

L: Oh, Léo, je suis venu te voir...

Le : C'est ton petit copain ?

On rigola avec Ron en même temps.

L: Non, un ami.

Je cherche dans mon sac ma grosse pochette, contenant pas mal d'argent, et lui tend.

L: Léo, prend soin de toi. Tout ça, c'est pour toi, et le deuxième, pour tes voisins, afin de réparer les dégâts.

Le : Quels dégâts ?

Je regarde brièvement Ron, qui acquiesça d'un geste de la tête. 

L: Léo, tu vas derrière, avec tout le monde. Je reviendrais, promis, pas tout de suite, mais je reviendrais. Vas te mettre à l'abri, quoi que tu entendes ou qu'il se passe tu me promets de ne pas sortir.