La retenue

688 29 3
                                    

On est complètement coupé de l'extérieur. Seulement tout les deux, comme deux âme errante, ne sachant que faire. 

Aucun de nous ne parlait, debout, à l'entrée de la bibliothèque, sans faire ne serait-ce qu'un simple geste. La pénombre était là, laissant les ombres des grandes étagères pour seule présence. Seule des bougies nous éclairaient, la lune peinait à illuminer de ses rayons au travers des fenêtres.

Le bruit des sifflements du vent contre les fenêtres, la cire fondant au rythme des flammes.

L: Bon, mettons nous au travail.

Je commence à m'avancer dans une des allées, prenant les livres qui trainaient. Tant cas lui, il se posa simplement sur l'une des tables me regardant faire. 

L: Tu ne comptes pas m'aider je me trompe.

Pendant ce temps, je remettais les livres à leur place, un par un, les laissant s'envoler là où il le faut. Certains n'étaient même pas dans la bonne rangée.

D: Et toi tu ne comptes pas m'adresser un mot de la soirée je me trompe.

L: Non, je ne compte en aucun cas le faire.

D: C'est bien ce que tu es entrain de faire Lyly.

L: Fait ta vie de ton côté.

D: Ecoute, on va être là pour une heure minimum, si Rogue ne nous oublie pas, alors dans ce cas, profitons-en pour parler.

Je souffle lourdement, expriment un désaccord direct avec ses paroles. Je finis par me retourner vers lui, il n'avait même pas bougé d'un centimètre, me fixant toujours.

L: Ecoute bien d'accord, dans un premier temps, notre cher parrain ne nous oubliera pas. Dans un deuxième temps, je n'ai rien à te dire. Et pour finir, aide moi à ranger, ça ira plus vite  je ne compte pas m'attarder ici avec toi. 

D: Raison de plus pour ne pas t'aider, plus on restera, plus on pourra parler. 

L: Fait donc un monologue.

D: D'accord, pas de problème. Par quoi vais-je commencer ?

Il laissa ses mains se placer sur la table, afin qu'il puisse prendre appuie sur celles-ci. Un grand sourire au lèvre s'affichait. Je pense que la soirée va être longue, très longue. 

D: Alors, déjà je vais te faire un récapitulatif de ma vie depuis que tu ne me parles plus.

L: Bah voyons, comme si j'en avais quelque chose à faire. 

D: Tu vois, tu viens encore une fois de me parler.

L: La prochaine fois que je dois t'adresser un mot sera pour te lancer un sort qui tu feras taire une bonne fois pour toutes, si tu continues de la sorte.

Il rigola, ce qui laissa un léger sourire m'échapper. J'aurais beau dire ce que je veux, mais ce type de moment me manque tout de même. 

D: Bien, alors je suis le meilleur en pratiquement toutes les matières, je suis épanouis dans tout ce que j'entreprend, enfin de compte je vie ma meilleur vie. Mais surtout, mon couple avec Astoria, woaw ! 

Je sorts juste ma tête de derrière la rangée de bibliothèque

L: Avant que tu déballes ta vie sentimentale ou même autre avec Astoria, je préfère couper court, je m'en fou complètement.

D: Jalouse Zabini ?

L: Si je voulais savoir toute ta vie, je ne t'aurais jamais quitté, met toi ça dans la tête. Si tu essayes de me blesser, dit toi que j'ai vue l'une de mes meilleures amie, ma sœur telle que je la considérais, mourir sous mes propres yeux. Alors ce n'est au final pas une histoire de cœur de passage qui va me faire souffrir désormais. 

Celle que je pensaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant