La dispute

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Je me lève plus tôt, je leur prépare un bon petit déjeuné, la route va être longue.

Ils se lèvent doucement, je change de nouveau le bandage de Ron, son bras guérit super bien, tant mieux, on a évité la catastrophe. On ne va pas dire que l'on est dans un endroit adéquat, les infections auraient pu vite arriver. Ma jambe me fait encore un peu souffrir mais ça va. Harry a l'air bien pressé, il n'arrête pas de forcer Ron a se dépêcher.

Une fois partis, nous commençons une longue marche, une très longue marche, parcourant des kilomètres. J'aide Ron, on reste tout les deux en arrière, à vrai dire, Harry ne nous attend pas vraiment non plus.

Hermione et lui sont loin devant, se fichant complètement de si nous arrivons à les suivre ou pas. Nous pourrions tomber dans un trou où nous faire attaquer qu'ils ne s'en rendraient même pas compte.

Ron a l'air assez sur les nerfs. Tout le temps à ronchonner. Son bras lui fait mal, et  je le comprends à vrai dire, il c'est fait désarticulé quand même, ce n'est pas comme si c'était un petit bobo au genoux.

On parcourt la forêt, passant devant un lac. J'ai essayer de mis arrêter pour faire une pause, mais je me suis tout de suite faites réprimander par monsieur Harry Potter. Il ne peut pas se mettre à ma place deux secondes, je souffre de la jambe ! Ah mais non, monsieur Potter ne pense qu'à sa petite personne, il m'énerve vraiment.

R: Ça va Lydie ? Tu as l'air énervé.

L: Ça va... Non, ça ne va pas ! Ils m'énervent les deux, vraiment j'en ai ras le bol, ils ne peuvent pas comprendre qu'on ne peux pas aller aussi vite parce que, ON EST BLESSE NOUS !

Je l'avais crié assez fort pour qu'ils entendent, mais ils étaient trop occupé à parler entre eux.

R: Donne moi le collier, tu l'as porté assez longtemps.

L: Mais non, TOUT VAS BIEN !

R: Lydie donne.

Je finis par lui donner. Il l'enfila en vitesse. Une fois enlevé de tout contact avec moi, toute la haine disparaît, du moins une partie. Ça fait vraiment peur. Déjà que je n'arrive pas à contrôler mes émotions, avec ça en plus, ça va être encore plus dur.

L: Il m'énervent vraiment à faire comme si on n'était pas là, sérieusement. On existe nous aussi, ils ne restent que tout les deux.

R: Et cette fois c'est ta vrai personne qui parle. Moi aussi, Nous sommes inexistant, heureusement que tu es là. Et puis à toujours être collé, tu crois qu'il se passe quelque chose entre eux ?

L: Je n'en sais rien, mais depuis qu'on est partie, ils passent leur temps ensemble. Ils parlent que tout les deux, j'en suis sûr que même si ils savent des choses, ils ne nous le diront que au derniers moment.

R: J'espère pas tout de même, c'est vrai quoi, on est leurs meilleurs amis, non ?

L: Oui, enfin je l'espère quand même.

Je regarde Hermione et Harry, ils ne se portent vraiment que de l'attention envers eux, nous, et bien on est pas là, comme des fantômes errants derrière eux, tel que des ombres suivant simplement une personne.

L: Allume la radio, ça nous changera les idées.

Ron attrape la radio qui est dans mon sac, et l'allume. Plus les jours passent, et plus la liste des victimes est longue. Chaque jours on prie avec Ron pour que ça ne soit pas nos proches, notre famille.

J'en ai déjà pleuré, j'essaie de le cacher, mais ça fait peur. Ron est là le plus souvent pour me réconforter, je fais de même pour lui. Malheureusement, Hermione et Harry n'ont pas vraiment l'air de s'en rendre compte.

Celle que je pensaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant