Réel...

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Des picotements me parcouraient le corps. Comme des milliers d'aiguilles que l'on me plantaient dans celui-ci. La tête me faisant souffrir comme si on frappait mon cerveau à coup de marteau. 

Mes finissent par m'aider. Ils s'ouvrirent lentement, laissant la forte lumière atteindre ma rétine. L'adaptation fut très difficile et douloureuse. Chaque rayon du soleil atteignant mes yeux me forçaient à les refermer. Je dépose mes mains sur celle-ci, les frottant avec douceur. 

J'étais à l'infirmerie. Il faisait jour, ça j'en était certaine. Je commence à me relever, souffrant énormément, quand quelqu'un arriva en courant à mes côtés. Cette personne déposa l'une de ses main sur ma poitrine, me forçant à me rallonger. Mme Pomfresh, prête à me sauter dessus si je ne fais pas ce qu'elle dit. Je ne force pas plus, et exécute ses dit. 

Elle souleva mon tee-shirt, laissant apparaître des cicatrices accompagnées par ses pensements. Les souvenirs me reviennent peu à peu, me rappelant toute la scène dans les toilettes du septième étage. La dispute entre Malfolle et Potdefleur. 

Je souffle de soulagement, si je suis ici, c'est que je n'ai rien de grave. Mais un flash apparut dans ma vision. Celle de Draco, tombant à mes côtés suite à un sort de Harry. Pomfresh venait de quitter la pièce, je me relève d'un bond, laissant un léger cri de douleur m'échapper.

?: Tu ne devrais pas forcer de la sorte.

Je tourne ma tête en direction de cette personne. Draco était allongé lui aussi, me regardant. Un petit sourire m'échappa, sourire de soulagement, ne croyais pas que je suis contente de le voir non mais.  

L: On est là depuis combien de temps ?

D: Aucune idée.

L: Et tu es réveillé depuis combien de temps ? 

D: Aucune idée aussi.

L: Super, tu sers drôlement à quelque chose. 

Il se leva, tandis que je tentais de sortir mes jambes du lit. Il vint jusqu'à moi, s'asseyant à mes côtés. Ses cheveux étaient ébouriffés, son torse à la vue de quiconque entrerait. Mes yeux ne voulaient le quitter, mais je m'efforce à le faire, à contre coeur.

L: Tu me gêne, je souhaiterai sortir.

D: Et moi je ne veux pas.

Je croise les bras sur ma poitrine, contractant ma mâchoire de colère. Mes sourcils se froncèrent automatiquement. Mon visage en montre assez pour savoir que je ne suis pas du tout en accord avec lui. 

Il déposa l'une de ses mains sur ma jambe, plongeant son regard dans le mien. 

 Aucun de nous deux ne bougeait. On se regardait, nous empêchant de sourire à l'autre. De léger étirement de nos bouches se faisaient voir par moment.

D: Excuse-moi encore pour tout...

L: Ah non, ne recommence pas, parfois c'est mieux lorsque tu te tais.

D: Que devrais-je dire à ton sujet. 

L: Qu'est-ce que tu attend de moi exactement.

Il baissa son regard, regardant mes blessures sur mon bras. Les morceaux de verre qui étaient rentrée en contact avec mon bras lorsque je suis tombé. Il déposa sa main sur la mienne, remontant son regard glaçant dans le mien.

D: Que tu me pardonnes, je n'arrive plus à rien sans toi. Je t'ai fait beaucoup de mal et j'en suis conscient, je souhaite une chose, me faire pardonner. 

L: Ce n'est pas la seule chose, je me trompe ?

D: Non, c'est vrai. Je t'aime et je sais que tout ne reviendra pas comme avant, ou du moins pas pour l'instant. Mais j'ai réalisé qu'en te voyant prêt d'un autre, une colère insupportable s'empare de moi, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. L'envie de mettre une droite à tout ceux qui t'approche, de faire disparaître tout ceux qui te touche ou même te regarde...

Celle que je pensaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant