Destinée

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Je descends les escaliers le plus vite possible. Arrivé devant, j'attends quelques minutes avant de le voir arriver. Il baissa la tête à ma vue.

Ha : Je dois te dire quelque chose...

L: Je t'en prie, je ne suis plus à ça près.

Ha : Nagini, ce n'est pas la dernière...

L: Comment ça...

Ha : Je... Je ne sais pas comment te le dire...

L: Dit moi, on a pas le temps !

Il souffle longuement, ouvrant la bouche à plusieurs reprise, essayant de me dire quelque chose

Ha : On... On en est nous aussi...

L: On est quoi ?

Ha : Des Horcruxes...

Mon cœur se serra à cette annonce...

L: Qu... Quoi !

Ha : Lorsque ta mère a essayé de te défendre et est morte pour toi. Voldemort à loger une partie de son âme à l'intérieur de toi, la cicatrice sur ton bras, cette fameuse marque (dit_il en prenant mon avant bras). Tant cas moi, lorsque ma mère c'est sacrifié à ses dépends, une autre partie de lui c'est logé dans une personne, à l'intérieur de moi, d'où...

L: Ta cicatrice...

On baissa les yeux tous les deux, comprenant ce que tout ça signifiait.

L: Alors, nous aussi on se doit de...

Ha : Oui... Si on a ce lien si puissant avec les Horcruxes, si on arrive à les sentir, le fait de parler fourchelang, tout ça, c'est parce que j'ai une partie de lui en moi...

L: Si tu peux le voir, c'est à cause de tout ça... Mais pourquoi on ne nous l'a jamais dit ?

Ha : Rogue souhaitait te le dire... Mais Dumbledore a refusé...

L: Alors ils nous ont élevé, en sachant tout ça, sachant ce qui est à l'intérieur de nous, sans jamais rien nous dire, mais c'est horrible !

Ha : Rogue, il était amoureux...

L: De ta mère...

Il releva son visage vers moi, choqué de mes paroles.

L: Je le sais depuis longtemps. Il l'a aimé, il l'aime et l'aimera toute son existence, même de là où il est actuellement...

Je relève ma tête, fixant les nuages qui dévalent dans le ciel, au travers du trou dans le toit.

L: Son patronus, le même que celui de ta mère, celui que l'on a tous perçu dans la forêt ce soir-là. Son cœur lui appartenait, malgré qu'elle ait fini par aimer ton père.

Je détourne mon regard dans celui de l'élu, devant moi, déposant une de mes mains sur sa joue.

L: Malgré tout ce qu'il a subit, et tout ce qu'il essayait de montrer, son mépris envers toi, je sais que te voir, chaque jour n'était pas seulement un supplice, du fait que tu lui rappelles sans cesse Lily, la femme qu'il aime depuis sa plus tendre enfance. Mais à travers toi, c'est comme si elle était toujours à ses côtés, présente.

Ha : Et mon père...

L: Il le méprisait, je le sais.

Ha : On doit faire quelque chose, c'est à nous d'agir maintenant.

L: On doit le faire... Malgré ce qu'il en coûte, on doit s'y rendre.

Ha : Mais, on doit mourir... De sa main...

Celle que je pensaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant