Celle que je pensais

Te revoir juste un instant

Les semaines passent, le froid c'est installé, bientôt Noël, dans trois jours exactement.

Je regarde sans cesse dans le miroir, cherchant à savoir où ils sont, mais en vins.

Je dois sortir aussi, tout les soirs à la même heure, afin que Abelforth fasse quelque chose. Je ne sais pas trop quoi à vrai dire, mais je le laisse faire. Si il y a bien une chose que j'ai appris, c'est qu'il ne vaut mieux pas chercher à comprendre avec lui, il est assez grincheux par moment, mais avec nos deux forts caractères, ça finit souvent en dispute.

Le village s'agite bien souvent. Des mangemorts passent, toutes les demi-heures, certains restent par moment. A ce que m'a dit Abelforth, certains élèves, ou anciens élèves qu'il voyait sont des mangemorts et surveillent Pré-au-lard.

Je me rend souvent dans la forêt en m'assurant de ne pas être suivie. J'y retrouve Eden et Émeraude là bas. Elles me donnent souvent des nouvelles de Poudlard, ou bien de Blaise. Plein de choses ont changé depuis le temps. D'après elles, Hagrid ne si trouve plus, des mangemorts font respecter leurs règles, à coup de doloris, souvent sur des moldus. Tout les moldus, ou presque se sont fait refuser l'accès à l'école cette année. D'après elles, il n'y a pas eu beaucoup de nouveau, à part des enfants de mangemorts bien évidement. Tout est devenu bien triste, toute sa magie, sa fantaisie, absolument tout à disparut.

Personne n'ose vraiment sortir, par peur de se faire prendre, même si ils n'ont rien fait. Les seuls jours, sont les jours de marchés, ils se retrouvent tous dans le centre.

L: Je vais faire un tour, je suis fatigué de vos entraînements.

Ab : Certes, tu as quand même fait d'énormes progrès.

Je dois reconnaître qu'il en connaît un rayon sur mes dons. Il sait comment je peux les contrôler ou bien même les développer. L'un d'entre eux est presque à terme d'apprentissage d'après lui, mais je dois faire très attention. Atteindre sa limite pourrait être destructeur d'après ses connaissances. J'ai lu tout ses livres, certaines histoires fantastiques, presque réelles, et d'autre sur mes origines. Réelles ou mythe, je ne sais pas vraiment. 

Je pars faire un tour au marché, je n'ai que ça à faire à vrai dire. Cela est devenu l'une de mes habitudes depuis le temps. 

Je m'habille d'une robe pull noir, mes cuissardes, comme à mon habitude, j'ai aussi mis mes boucles d'oreilles en forme de serpent, aux yeux émeraude. Ma cape, je n'ai que ça à vrai dire comme manteau, sans oublier de me transformer en une magnifique blonde, accompagné de mon fidèle sac.

Les habitants me connaissent maintenant, sous le nom de Hela. Vous me demanderez pourquoi, et bien, c'est une déesse de la mort, signifiant le fait que je devrais être morte.

J'ouvre la porte et sors. Il fait un froid glaciale à en geler tout être sur son passage. Je mets ma capuche, en laissant des mèches retomber sur le devant de mes épaules.

Les cours que me donnaient Tonks me servent énormément afin de me transformer en une durée plus longue que la moyenne, je la remercie du fond du cœur.

Je me demande souvent comment vont tout les autres, Tonks et Lupin, la famille Weasley, toutes les personnes à qui je tiens.

Mes pensées se tournent souvent vers Blaise, il me manque énormément, mais aussi Draco, Pansy, Theo, est-ce que ils vont bien, leur est-il arrivé quelque chose... Je crains souvent le pire, mais je n'arrive pas à avoir des nouvelles concrètes. 

Evan aussi, je n'ai plus du tout de nouvelles de lui. J'avais enfin trouvé mon frère, mon vrai frère, ma seule vrai famille qu'il me restait, mais on est de nouveau séparé. Il m'est arrivé de pleurer devant les photos que j'ai d'eux, celles de la soirée de Slughorn, le soir où Evan m'avait accompagné. Que des bons souvenirs, ou même une que l'on avait prit le soir où nous avions patiné sur la glace. Je tiens tellement à ces personnes. Mais parmi tout cela, celle que je porte constamment sur moi n'est autre que celle de Draco et moi. Exactement la même que celle qui se situe dans son collier. Le porte-t-il toujours, ou bien même, pense-t-il à moi...