Chapitre 6

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Je me lève doucement de la chaise et me dirige vers la table des jaunes et noirs sous les applaudissement. Le regard dans vague, je m'assois entre deux Poufsouffle qui semble avoir mon âge et me serre du boeuf et de la salade, mais je n'ai pas faim.

Les images de Remus, de Dora allongé au sol assaille mes rétines. S'ajoute à elles, le corps de Harry tout mou, la vision du corps de Cédric qui tombe au sol et le corps dur de la jeune Griffondor qui est morte devant moi. Les Avada Kedavra, les endoloris et les Sectumsempras bourdonnent dans mes oreilles et les lacèrent sans pitié.

-Salut, s'exclame une voix anormalement aigu à ma gauche.

Je sursaute brusquement et sors ma baguette de ma poche pour la pointé sur la joue de la brune à côté de moi. Quand je remarque que ce n'est ni Voldemort, ni un mangemort, je soupire et baisse ma baguette.

-Désoler... je... je

Étourdis et fatigué par le trop plein d'émotion, je fonce à l'extérieur de la Grande Salle sous le regard consterné de tout les élèves. Je cours jusqu'à la première toilette que je vois, celle des garçons en l'occurence. Je pousse la porte d'un coup et coure jusque'à la première toilette pour y déversé tout ce que mon estomac contient. Les larmes dévalent mes joues dans un torrent intarissable. J'ai tuer quelqu'un! Je suis un monstre. Pourquoi le Choixpeau m'a t'il envoyer à Poufsouffle. Je ne suis pas gentille, ni assidu et je ne considère pas que j'ai un grand coeur. Je pousse un gémissement plaintif, puis me relève doucement pour m'approché des éviers.

Je regarde mes yeux cerné de noir et mes égratignures sur le front que Dumbledore à du cicatrisé en même temps qu'il a enlevé mes couleurs rouge et or. Je regarder à nouvelle chevelure brune. J'imagine les vagues qu'elle doit avoir quand je la défait. Je regarde ses prunelles vertes, vertes comme les feuilles au printemps, qui m'observe avec désespoir. Puis mon regard se porte à ma grande silhouette. Pourquoi mon père à du être si grand? Mes yeux finissent leur course folle sur ma main où est gravé à vie «Je ne dois pas traité mon professeur de folle enragé ou de vieux crapaud rose».

Une toilette qui se floche me coupe dans mon observation. Je sursaute et me tourne vers la cabine qui s'ouvre. Un Griffondor sort de la cabine des toilettes. Il semble un peu gêné et je comprends un peu pourquoi. C'est les toilettes des garçons et en plus je viens de vomir ma vie et je pleure comme une madeleine.

-Euh, est-ce que ça va, me demande-t-il.

-Oui, oui, juste le voyage qui a été éprouvant, dis-je les yeux dans les vagues.

Il ressemble tellement à... Percy? Ou Ron? Ou encore au jumeaux? Les mêmes cheveux roux au reflet blond que la famille Weasley. Son regard est par contre celui de Molly, marron avec quelque touche de vert. Il est plus petit que les Jumeaux, donc plus petit que moi, mais il a leur silhouette élancé. Perturbé de voir un visage si familier, je le regarde fixement. Le Griffondor se racle la gorge mal à l'aise.

-Euh... moi c'est Fabian, Fabian Prewett. Et tu es...

-Oh, Élye Potter, dis-je distraitement.

Molly est une Prewett, c'est peut-être son frère? Ça expliquerai la ressemblance, mais j'ai jamais entendu Ron dire qu'il avait des oncles ou des tantes. J'ai sûrement juste pas fait attention.

-Ouin, euh, je vais y aller. Au revoir, dit-il en me saluant brièvement.

D'un pas laconique, je descends au couloir qui mène au cuisine. Je passe le tableau à la poire et me rends un peu plus loin à la pile de grands tonneaux regroupé dans un renfoncement en pierre. Je toque au rythme d'Helga Poufsouffle sur le deuxième tonneau en partant du bas. Un des avantage de Poufsouffle c'est de ne pas avoir de Grosse Dame à passer. En plus si des intrus, qui ne connaisse pas le code, décide d'essayé de s'infiltré dans le dortoir il se retrouve aspergé de vinaigre. C'est beaucoup plus amusant que de se faire crier après par la Grosse Dames.

Destin d'une Potter, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant