Destin d'une Potter, Tome 2

Chapitre 11

-Non pas celui-là, ni celui-ci, m'exclamais-je. Mais je ne les trouverais jamais ses foutus horcruxes.

Je m'effondre sur mon divan et soupire le plus bruyamment que je peux. Et puis merde, j'en ai plus qu'assez de chercher ce que c'est. De toute manière, je ne peux rien changer au futur. Dumbledore me le répète assez de fois pour que je ne l'oublie pas. Si le destin a décidé que se serai Black qui aiderai involontairement mon frère alors soit. J'abandonne!

Je me lève frustré et prends la pile de livre que j'ai emprunté à la bibliothèque pour aller les placer sur la table à coté de l'échelle qui mène à la sortie de ma valise.

Une alarme m'indique que la potion, que j'ai préparé, est enfin prête. Je cours dans la section laboratoire et enfile une combinaison. Je m'approche ensuite du chaudron fumant et place un bizarre de sac que j'ai créé. En fait, c'est un simple sac en plastique sur lequel j'ai fait plusieurs trous pour insérer des petites fioles en verre. Un trou plus grand, juste assez grand pour ma main, me permet de mettre des bouchons aux fioles et après je les enlève du sac et me voila avec cinq fioles remplis de potion de morts vivants prêtent à être utilisé.

Avec une potion je peux environ en faire une vingtaine de fiole avant que la potion brule et ne soit plus utilisable. Je vais bientôt rentrer dans l'ordre alors j'ai fait des dizaines et des dizaines de centaines de petite fiole prête à être lancée. J'ai aussi fait quelques fioles de divers potions de guérison. Ça peut toujours être utile. Je me doute bien que les mangemorts n'utilisent pas des innocents Rictusempra.

Je ne sais pas trop avec quoi je vais trainé mes potions encore, mais je devrais bientôt trouver. J'ai déjà essayé avec mon sac sans fond, mais ce n'est pas très efficace et je sors toujours des fioles autres que celle que je veux. Bref, pas très utile quand on est dans le feu de l'action!

Un projectile de feu entre dans mon champ de vision. Je lève ma main au niveau de mon visage faisant apparaître un bouclier en forme de bulle, dure comme du diamant, autour de moi.

Un petit boum se fait entendre, puis un autre un peu plus flatte. Je tends mes mains pour rattraper Aria avant qu'elle tombe au sol, désactivant par la même occasion mon bouclier.

-Salut ma belle. Tu commences bien tôt le matin, riais-je avant de lui donner un peu de viande.

Aria m'aide à pratiquer mes boucliers et mes réflexes, elle m'attaque de temps en temps avec ses petits crachats de flamme. Ils font pas bien mal, mais c'est parfait pour m'entraîner.

-Tu sais que tu peux t'arrêter avant de foncer dans mon bouclier tu sais, dis-je en la mettant sur son petit coussin. Tu vas finir par gravement te blesser.

Je me retourne et l'horloge entre dans mon champs de vision. J'écarquille les yeux en grand quand je vois l'heure qu'il est.

-Non d'un vers à crasse, je suis en retard!

J'enlève le plus vite que je peux ma combinaison. Après quelque rencontre avec le sol, je finie par la ranger sur son support et je sors en catastrophe de ma valise. Je souhaite très fort avoir mon uniforme de Quidditch et la salle sur demande se change pour en faire apparaître une. Je l'enfile le plus rapidement possible, puis sors discrètement de la salle.

Les mains chargées de mon sac scolaire et de ma valise, je cours le plus vite possible pour atteindre la sortie du château. Une dizaine de minute plus tard, après avoir déposé mes affaires au vestiaire, je suis sur le terrain de Quidditch le visage rouge tomate.

-Élye! Tu es en retard d'une heure, s'écrit mon capitaine.

Je lève ma tête vers le ciel et essaye de m'excuser malgré mon essoufflement de vieille fumeuse de 90 ans. Jimmy se pose devant moi et croise les bras en me lançant son regard de tueur en série. Voyant mon état, proche de la mort soi dit en passant, il soupire en prenant l'arête de son nez. Je lui fais un sourire d'excuse. Il siffle avec ses deux doigts et les autres s'approchent de nous.