Destin d'une Potter, Tome 2

Chapitre 10

11 août 1979

-Tu n'aurais pas du venir, souffle péniblement Euphemia.

-Je vous le devais, lui répondis-je en lui caressant la chevelure. J'ai pris une antidote que j'ai inventé pour contrer les effets.

-Et si ça ne marche pas? Demanda Fleamont les yeux à moitié fermés. Et si on te contaminait?

-Je pourrais guérir avec l'antidote... mais vous savez que toutes mes potions marchent, riais-je faiblement en prenant la main de mon grand-père à côté de ma grand-mère.

Ils ont demandé, et avec raison, d'être dans la même chambre pour leur... non je ne veux pas y penser.

-Tu as la même arrogance que ton père, tousse Euphemia en essayant de rire. Je veux... s'il-te-plait enlève tes sors. Je veux voir ma petite fille comme elle est sans qu'elle ait besoin de se cacher.

J'hoche la tête les larmes aux yeux et bois ma potion d'illusion. Je la traine toujours sur moi au cas où. Mes cheveux reprennent leurs couleurs chaudes et je décide d'enlever également l'illusion qui camoufle mon ventre en disant la formule qui vient avec la potion.

-Tu as mangé trop de gâteau, ricane difficilement Fleamont le teint verdâtre à cause de la dragoncelle.

-Je peux toucher ton ventre, demande ma grand-mère les yeux brillants et sans me disputer sur le fait que je ne lui en ai pas parlé avant.

Je m'approche d'elle et prends sa main pour l'aider à la mettre sur mon ventre.

-Ce sera une fille, dis-je en versant une larme.

C'est plus fort que moi, sinon je vais vomir si je ne laisse pas sortir mon surplus d'émotion.

-Le père, demande Fleamont de sa grosse voix protectrice.

L'espace de quelques instants, je le revois me parler des garçons l'été entre ma sixième et ma septième. Je lui avais dit que je savais qu'il fallait se protéger et tout, mais finalement j'ai pas vraiment écouté ses conseils.

-Il saura s'occuper de nous, dis-je en prenant également sa main pour la mettre avec celle de sa femme sur mon ventre. Nous pensons aller nous installer au manoir en France avant sa naissance. Elle y sera en sécurité.

-Bien, approuve mon oncle les yeux de plus en plus lourd. Est-ce que c'est Sirius? Ce gamin en pince sur toi depuis que tu l'as défendu devant sa mère à la gare.

-Complètement, approuve Euphemia.

-Euhm... non, c'est euhm... son frère? Dis-je incertaine de leur réaction.

Oncle Fleamont ouvre grand ses yeux tandis que tante Euphemia réussit à sourire malicieusement.

-Dès que je vous ai vu danser au bal, commence-t-elle avant de tousser fortement.

Je la redresse et avec mon don de guérison, que je n'ai malheureusement qu'à faible dose, je l'aide à reprendre une respiration normale.

-Vous êtes fait l'un pour l'autre, même l'autre folle l'a bien vu cette soirée là, finit-elle.

-Comment ça? Demandais-je intriguée et surprise par sa révélation.

-Je l'ai vu dans son regard. Les mères présentent ce genre de chose tu verras avec ta petite, murmure Euphemia les yeux fermés. Ne te sens pas obligé de prendre soin de ton père après notre départ ma petite Euphemia. Tu as bien assez souffert pour prendre la douleur des autres en plus.

Entendre mon réel prénom me fit un bien fou. Je serra encore plus fort la main de ma tante posé sur mon ventre. Ma petite étoile donna de puissants coups de pieds ce qui fit sourire mes deux grands-parents