Destin d'une Potter, Tome 2

Chapitre 9

La grosse grippe que j'ai attrapé m'a cloué au lit une semaine. Demain, je vais pouvoir enfin sortir. Pomfresh a voulu que je reste deux jours de plus pour être sur que la fièvre ne revienne pas. Au moins, je ne m'ennuyais pas trop. Emmeline venait me porter ses notes de cours et Fabian le journal plus mon courrier, qui n'avait pas manquer d'augmenter considérablement quand mon admission à l'infirmerie s'est rendu aux oreilles d'Euphemia, James, Dorcas et Molly. Des vrais mères poules!

Aujourd'hui ne fait pas exception. Les deux arrivent et nous parlons de tout et de rien. Ils partent laissant derrière eux une montagne de cours, de lettres et un journal. Je prends ce dernier en premier et grimace quand je vois son titre, Un quartier moldu ravagé. On voit une image du dit village en feu et des cadavres se trouvent un peu partout au sol. À peine commencé dans ma lecture que je referme le journal le coeur au bord des lèvres. La situation est devenu vraiment critique. Les attaques sont rendus par jour et l'ordre est débordé.

Cette semaine à l'infirmerie a été une semaine de vacance pour moi, car je sais que quand je vais complètement être rétablie, je vais souvent être dehors à combattre ses mangemorts de pacotille. Je soupire et prends les lettres que James et Dorcas m'ont envoyé. La deuxième me fait seulement signe qu'elle est encore en vie et que je lui manque et que je devrais me reposer à fond et qu'elle me souhaite de rester encore malade un long moment, bon il avait une cinquantaine de et dans sa lettre, mais se sont les principaux. J'ouvre la lettre que James m'a envoyé.

Salut ma cousine préférée. Je t'écris rapidement entre deux missions d'aurors pour te demander si tu as vu les journaux ses derniers temps? La situation nous a complètement échappé des mains. Je crois que se serait bien si tu retournais chez toi ou sinon tu pourrais aller à notre manoir en France et poursuivre ta dernière année là-bas? Tu serais beaucoup plus en sécu...

Exaspérée, je déchire sa lettre et arrête de tourner en rond pour me diriger vers la porte de l'infirmerie. Je pousse la porte avec détermination et me dépêche d'aller à ma chambre. Je prends le premier parchemin que je trouve et déverse mes pensées exaspérés et insultés à mon idiot de cousin. S'il croit qu'il a pouvoir me tenir loin de l'action! Je suis dans l'ordre du Phénix depuis sa création, on a essayé de me tuer plus de fois dans ma vie que... ben dans une vie normal. Je suis Euphemia Élye Potter, fille de deux combattants! Griffondor dans mon coeur et poufsouffle dans mon cerveau! Il croit vraiment que je vais fuir comme une lâche! Je lance le sort de la beuglante à la lettre avant de la donner à mon hibou.

C'est fini les vacances maintenant. Nous sommes en guerre et ce n'est pas, parce que j'ai un petit rhum que je ne vais pas aller sauver le monde.

-À James Potter, dis-je au hibou.

Déterminée, je rejoins mon dortoir, après être aller chercher mes choses à l'infirmerie. Je m'en allais entrer dans ma valise pour aller faire des potions pour le champs de bataille quand on cogne à ma porte. Je vais l'ouvrir et vois Regulus.

-Oui? Demandais-je, même si je me doute qu'il vient pour mon fabuleux labo de potion.

Il me fait son regard entre le désoler de te déranger, mais je dois absolument me décompresser alors je veux monopoliser ton laboratoire de potion et je veux pas parler. Comme les trente-trois précédentes fois, oui j'ai compté le nombre de fois qu'il m'avait dérangé, je soupire et finis par lui ouvrir en grand ma porte. Il entre presque immédiatement et je sors ma valise avant de lui faire signe d'entrer. J'entre à mon tour et enfile mon ensemble de posioniste dans la pièce d'à côté.

Quand je reviens dans la pièce, je me rends compte que Regugu, petit surnom que je lui ai donné et qu'il déteste, a déjà commencé à faire je ne sais quel potion de mon livre. Je lève les yeux devant sa non-gêne de ne pas m'avoir demander la permission et me dirige vers ma table en face de la sienne. Je commence à faire ma potion et dans ma concentration j'oublie que je n'ai pas donné de protection contre les vapeurs à Regulus. Je m'en rends compte au moment où j'entends un corps tombé au sol. J'écarquille les yeux en levant la tête et en voyant le bouclé étendu comme une crêpe sur le plancher.