Destin d'une Potter, Tome 2

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31 aout 1989

C'est la dernière journée que nous passons dans ce manoir. Reg et moi avons décidé de le vendre, les souvenirs étant trop douloureux pour que nous revenons habiter en Angleterre. À la place, nous allons prendre une grande maison en Écosse, plus particulièrement à Dufftown une ville moitié sorcière, moitié moldu. Nous avons également décidé de garder le manoir en France, car les enfants vont tous aller à Beauxbâtons. Nous aurions aimé qu'ils aillent à Poudlard, comme nous, mais c'est trop dangereux pour toute la famille.

Les Lovegood, les Tonks et Charlie, mon filleul, avaient été invités à fêter ce départ. Le reste des Weasley ne pouvaient pas venir, ils allaient chez leur affreuse tante Muriel. J'avais réussi à sauver Charlie, évoquant le fait que nous ne nous voyions pas souvent, ce qui était complètement faux, car Nymphadora, Dorea et lui étaient inséparables l'été. Comme ils allaient à des écoles différentes, ils profitaient de l'été pour se retrouver tous ensemble.

Les boites avaient tous été emmenées à notre nouvelle maison, d'été pour l'instant, mais qui dès la mort de Voldemort deviendrait notre maison permanente. Chacun avait choisit sa chambre, malgré les disputes entre les trois plus vieilles, et s'était installé. Il ne restait plus qu'à manger le festin que Regulus nous avait préparé et profiter du grand terrain pour une grande partie de football, sport préféré que nous avait transmis Ted.

Les équipes avaient été réalisées selon les amitiés et non les âges, ce qui donnait des équipes très inégales. Dorea, Charlie et Nymphadora affrontaient donc les trois plus jeunes, Luna, Hélios et Vega ou encore les trois plus vieux, Regulus, Ted et moi. Pandora était trop faible pour jouer, Andromeda s'était foulée la cheville à notre partie du mois passé et Xénophilius grillait beaucoup trop sous le soleil.

Pour être honnête, nos adolescents étaient presque aussi bon que nous, les vieux comme ils disaient, mais bon, mon mari et moi avions juste 28 ans et Ted en avait trois de plus, donc la forme était encore là.

Lorsque le soleil commence à entamer sa descente, les Tonks nous quittent, emmenant avec eux Charlie, qu'ils allaient porter à la gare de King Crosse le lendemain en même temps que Nymphadora. L'été touchait déjà à sa fin. Dorea, elle, recommençait également l'école demain, mais pour l'heure, c'était le temps de notre dernier 31 août en ces lieux.

Avant que les enfants ne recommencent l'école, nous faisions toujours une soirée autour d'un feu vert, un feu magique qui s'alimentait de nos souvenirs positif. La flamme durait toute une année, si les souvenirs étaient assez puissant pour l'alimenter. Chaque année depuis que Pandora et Xénophilius nous l'avaient donné, il avait survécu dans son bocal en cristal.

Sirius, âgé de seulement 2 ans, s'était endormi sur son père, alors que Lacerta, avec son gros 4 ans, somnolait sur mes cuisses. Vega faisait la forte en essayant, tout comme ces ainés d'un ans, Luna et Hélios, de rester éveillé. Leurs paroles n'avaient aucun sens, mais très clairement elles étaient remplis de bonheur, car le feu ne faisait qu'illuminer de plus en plus.

Tout y passait, de nos sortis aux fêtes d'anniversaire et aux petites surprises. Alya rêvassait de ses apparitions de magie, donc de son inscription à Beauxbâtons, alors que Dorea parlait de ses escapades avec Charlie et Nymphadora. Regulus parlait de son nouveau travail en temps que professeur et de sa joie de retourner en classe. Pandora parlait de ses petits animaux et Xénopilius de ses plantes. Moi je ne pouvait m'empêcher de rêver des parties de Quidditch que nous étions aller voir lors de la coupe d'Écosse.

J'avais même revu une très vieille connaissance, Jimmy Troy dont l'animosité envers ma personne avait disparu. Il avait refait sa vie au État-Unis avec une américaine tout à fait charmante et très rafraichissante du monde moldu. Elle travaillait au ministère de la magie comme émissaire entre le monde magique et sorcier.