Chapitre 11

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Pour ne pas croiser Sirius, j'ai décidé de revenir plus tôt à Pré-au-lard. Ça me facilite aussi la vie quand je dois disparaitre soudainement pour aller combattre les mangemorts. Je ne fais pas encore de mission autre que les petits combats de temps en temps, car Dumbledore juge que je dois me concentrer sur l'école, mais aussitôt que j'ai mon diplôme en main j'irais espionner et faire d'autre mission.

Mais bon, tout ça pour dire que je suis en ce moment seule pour le 31 décembre. C'est un peu triste, mais je me suis faite à l'idée que je ne reverrais pas les autres avant un bon nombre d'année... et en plus je serais vieille pendant qu'eux seront dans la fleur de l'âge. Je soupire et me redresse sur mon lit. Je crains trop là. J'ai l'air d'un gros verre à crasse.

Je délaisse mon gros pyjama des jours rouges, et que je mets quand je suis en mode journée de merde, pour mettre des vêtements convenables. J'enfile mes pantalons de soie turquoise à fleur blanche et un crop top en laine jaune. Je décide de rester pieds nus. J'aime bien la sensation de fraicheur que me procure le sol froid.

Je décide aussi, exceptionnellement, d'attacher mes cheveux avec un des bandeaux moldus que m'a donner Lily à Noël. J'ai l'air d'une vraie hippie habillé comme ça, mais j'aime bien la mode des années de mes parents. Je complète le tous d'une petite pincette sur les joues pour leurs enlever leur couleur cadavérique qui m'accable à chaque hiver. Je préfère bien mieux mon teint bronzé, qui vient sans nul doute possible des Potter, d'été.

Je sors de ma chambre de préfète et rejoins la Grande Salle. Le repas est déjà servit depuis un bout, mais je n'ai pas trop le gout de me mêler avec les autres quand il a été servi. Arrivée devant la porte, je finis par changer d'idée à nouveau. Si je rentre maintenant, l'attention de tout le monde sera sur moi et disons que... même si je suis une Potter, j'ai pas hérité de ce côté là de ma famille.

Je rebrousse chemin et me rends à la cuisine pour prendre quelques petits trucs à grignoter. Une bonne part de tarte au citron, un bouteille de jus de pomme pétillant, des fraises, du fromage et du pain. Je repars, après avoir discuté un bon bout avec les elfes de maison, vers je ne sais où. Ça ne me le dit pas d'aller me morfondre à nouveau dans mon dortoir. Me promenant un peu partout dans l'espoir de trouver un endroit agréable pour manger, je finis par m'arrêter devant la salle caché de Griffondor. Ça fait longtemps que je n'ai pas chanté... ces temps-ci ne me le permettent plus vraiment il faut dire.

J'actionne le mécanisme et vais pour entrer dans le vestibule quand une mélodie m'arrête brusquement. J'écarquille les yeux et avance doucement pour ne pas me faire surprendre. Quelqu'un a découvert la salle secrète de mon ancienne maison! Je referme la porte derrière moi tout en écoutant les notes de piano résonner dans mes oreilles. La personne est douée en plus.

Je dépose mon panier au sol et m'approche doucement du mur. Discrètement, je penche ma tête vers le pan du mur, tout en m'appuyant sur la petite table du vestibule, qui me coupe la vue et regarde qui c'est. J'écarquille encore plus les yeux quand je remarque que c'est Regulus qui joue du piano. Comment il a découvert cette pièce?! Ce n'est même pas un Griffondor... quoique moi non plus maintenant.

Me penchant encore plus pour encore mieux voir, la table bascule vers l'avant m'emportant avec elle.

-Oh, dis-je en tombant.

C'est vraiment trop cliché! Regulus qui avait arrêté de jouer en m'entendant tomber se retourne vers moi étendue comme une crêpe les fesses en l'air. Je me redresse sur mes jambes rouge comme une tomate.

-Eumh, salut! M'écriais-je. Euh, tu joues bien. Tu as faim?

Je me dépêche d'aller prendre mon panier et lui montre.

Destin d'une Potter, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant