Destin d'une Potter, Tome 2

Chapitre 4

19 juillet 1979

Le jour J est enfin arrivé pour James et Lily. Je suis tellement contente pour eux! En plus, ce qu'on a préparé pour décoration c'est juste trop beau!! James et Lily ont décidé de faire toute la réception au manoir Potter et, comme le voulait Lily, tout est blanc, de A à Z. L'arche de mariage, situé juste en face de la forêt, est en bois blanc recouvert de fleurs sauvages blanches. Des sièges en tissus blanc sont juste en face prêt à recevoir nos fesses pour l'échange des voeux et tout le tralalas. Un peu plus loin, on a érigé une plateforme en bois blanc où se situe les tables pour le repas, blanches également. Sur le dessus, on a remis les même fleur que sur l'arche et des bougies pour nous éclairer quand il ferra noir.

Un gâteau blanc décoré des mêmes fleurs que l'arche et le bouquet de fleur de Lily décore le gigantesque gâteau. Mais juste avant, on va avoir droit à une entrée brochette de tomate et de fromage ainsi qu'un choix entre du saumon ou un repas végétarien comme repas principale. Bien sur, dans le menu qu'on a choisit, les noms sont beaucoup plus gastronomique à un tel point que je n'ai rien compris, mais je fais confiance à Euphémia et à ma grand-mère Élisabeth sur ce coup.

-Élye, crie la voix d'Elisabeth à l'étage supérieur.

Je lève ma tête vers le balcon à ma droite et vois ma grand-mère me regarder avec un stresse plus qu'évident sur la plate-forme en haut des escaliers.

-Oui? Demandais-je en fermant mon livre de potion.

-Mais tu n'es pas préparé! Ça commence dans deux heures, s'exclame Élisabeth la voix montant dans les aigus.

J'écarquille les yeux et me lève d'un bond. J'ai complètement perdu la notion de temps entre mon livre de potion et celui sur les animaux fantastiques aquatiques! Je monte à toute vitesse et la suis dans les couloirs jusqu'à mon ancienne chambre qu'on m'a assigné aujourd'hui. Pendant que ma grand-mère sort ma robe et tout ce que j'ai de besoin pour me préparer, je saute dans la douche et me lave rapidement. Je sors et enfile vite mes sous-vêtements blancs avant de rejoindre ma grand-mère.

-Mets ta robe, me presse-t-elle en me passant le fin tissus. Ce défaut que tu as hérité de James est vraiment fatiguant, soupire-t-elle pendant que j'enfile ma robe.

-Au moins j'ai pas pris le pire, dis-je en essayant de la détresse avec le rire.

Elle me frappe gentiment le bras et je me tourne dos à elle pour qu'elle puisse fermer ma robe. Puis, nous nous dépêchons, elle et moi sous forme astrale, à me préparer. Je laisse mes cheveux détachés, mais je les plaque pendant qu'elle me maquille et me met mes bijoux soit un petit collier fin en or blanc accompagné de ses boucles d'oreille.

-Je ne m'habituerais jamais à te voir en double, rit-elle quand je reprends possession de mon corps.

-C'est quoi tes pouvoirs à toi, demandais-je curieuse.

Nous nous sommes vue de nombreuses fois dans les derniers mois pour l'organisation du mariage et pour quelques repas de famille, mais je ne lui ai jamais posé la question.

-J'ai le pouvoir de calmer en chantant, de parler aux animaux et aux plantes, de voir les auras et de guérir un peu plus rapidement que la normale, me dit-elle en souriant. Je pensais être folle au début quand j'ai commencé à comprendre les animaux. Puis, ma mère m'a expliqué... et j'ai compris en lisant le livre de magie de la famille ce que ceci voulait dire.

Je vois qu'elle hésite, mais elle finit par relever sa manche et me montrer une toute petite lune pas plus gros qu'un centimètre dans le creux de son coude. J'écarquille les yeux.

-Est-ce que... tu...

-Je suis née en 1834, me sourit-elle. Je peux te laisser imaginer la différence d'époque que ça m'a fait. Ici, j'étais beaucoup plus respecté en temps que femme, j'étais aussi plus libre. On renait toujours dans le même endroit qu'un des membres de notre famille. Quand je suis arrivée, à l'âge de 23 ans, j'ai apparu chez la descendante de mon unique fille avec mon ex-mari. Elle m'a aidé à m'habituer dans la société et puis j'ai rencontré Thomas. Il venait d'emménager dans la maison d'à côté. Ça été le coups de foudre et j'en avais rien à faire que ce soit un moldu.