Chapitre 17

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Trente-trois attaques en un mois pour un total de 28 moldus décédés, 14 sorciers décédés, 42 disparus dont 21 sorciers. L'hôpital de Ste Mangouste est pleine et les médicomages sont débordés. La question est dans combien de temps le ministère va enfin faire quelque chose? Je ne parle pas des petits couvres-feux, que tout le monde transgresse, qui a été mis en vigueur le 15 avril dernier, ni de l'interdiction de transplanage du 23 avril. Non, je parle de mesure drastique qui mettra enfin terme à ce Lord Voldemort, celui-dont-personne-n'ose-vraiment-dire-le-nom-à-voix-haute. Votre écrivain dévoué.

-Quand les journalistes sont rendus à cacher leur identité pour ne pas mourrir, soupirais-je en fermant mon journal.

La situation est rendue vraiment critique, les missions de l'ordre de plus en plus nombreuse. Pour la bonne cause, je ne prends plus de cour avec monsieur Flamel par manque de temps. Je lui ai par contre promis de venir le voir un jour en France. Un tigre qui apparait en courant devant moi, manque de me faire faire une crise cardiaque.

-Urgence, Londres moldu Trafalgar Square, dit la voix de Dorcas.

Je souffle, puis me lève du sofa de notre salle commune vide pour me rendre dans l'aile des professeurs. J'entre dans la salle qui sert aux réunions depuis que notre ancienne planque à été découverte par les mangemorts. J'enfile la tenue spéciale que Dumbledore m'a fait construire.

C'est une combinaison en noir, or, jaune et rouge. Il a plein de poches protégés par des sorts et sans fond où j'ai rangé toutes mes potions. J'ai aussi une petite poche sur ma cuisse où je range ma baguette et une autre à l'intérieur de ma veste avec mon sac sans fond au cas où je dois m'en aller sur le champs pour x raison. J'ai trop la classe à l'intérieur. Un petit coup de brosse rapide et je prends une forme au hasard pour aller combattre.

Je m'écrase dans le divan et pense fort à Dorcas pour apparaitre la seconde d'après à côté de ma coéquipière. Je me prends un sort en pleine tronche qui était de base dédier à Dorcas. Je hurle de douleur en sentant les effets du doloris faire effet sur corps. La brune, m'entendant crier, lance un sort de stupefixion à celui qui me torture.

-Ça va, hurle-t-elle en atteignant un mangemort en plein dans les jambes sauvant par la même occasion une fillette.

-Oui, parfaitement, dis-je en grimaçant. Je m'occupe de faire évacuer tout le monde en leur donnant une potion d'oublie!

-Parfait.

Je regarde la petite fille plus loin, puis retourne dans mon corps l'espace de quelques secondes pour réapparaître juste à côté d'elle. C'est une nouvelle chose que j'ai appris. C'est cool, mais ça me demande un peu plus d'énergie. Je l'attrape par le bras et la tire vers une ruelle adjacente.

-Viens, lui dis-je gentiment. Je vais te sortir d'ici.

Quand je suis sur qu'elle est assez loin, je lui fais boire une potion d'oublie pour qu'elle ne se souvienne plus de se moment.

-Je crois que tu devrais retourné chez toi, dis-je en la poussant vers l'extrémité de cette rue.

-Élye, me salut Gideon en apparaissant devant moi.

Il lance des sorts repousses moldus et des sorts d'assourdissement pour ne pas que certain s'aventure ici. Moi, je retourne au champ de bataille après avoir disparu une fraction de seconde. J'aide quelques moldus et lance, quand je peux, des potions ou des sorts aux mangemorts. Un cri plus loin attire mon attention. Je me retourne et vois un des derniers moldus se prendre un doloris du mangemort qui lui fait face. Celle-ci, car on peut clairement entendre que c'est une femme, rie comme une hystérique.

J'écarquille les yeux quand je comprends à qui la moldue a affaire. Je lance mon bouclier sur la femme qui arrête de crier pour se recroqueviller sur elle-même. J'apparais ensuite devant Bellatrix Lestrange et lui donne un bond coup de poing dans le visage. J'en profite pour arracher son masque. Ses yeux meurtriers me fixent et elle semble sur le point de me tuer.

Destin d'une Potter, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant