Destin d'une Potter, Tome 2

Chapitre 9

Je crois que l'histoire de la magie restera à jamais la pire matière au monde, après Divination bien sûr. C'est d'un ennuie mortel. Le professeur Binns est si... soporifique. Au moins, il laisse beaucoup de liberté à ses élèves. Il fait le cours et nous laisse tranquille. Ça m'a permis de rattraper mes heures de sommeille manquante.

-Le cours est terminé pour aujourd'hui, finit par dire le fantôme.

Parole tant entendu par tout les élèves, peut-être sauf lui la-bas au fond. Il a l'air de bien aimé l'histoire la magie. J'hausse les épaules et range mes parchemins, toujours vierge, dans mon sac à bandoulière. J'attends que la cohue d'élève qui se bouscule soit passé, ce qui ne tarde pas, et sors à mon tour, impatiente de retrouver Emmeline et les elfes de maison pour mangé.

Au tournant d'un couloir, je me fais happé par quelqu'un. Un bandeau est placé devant mes yeux et une main se pose sur ma bouche. J'essaye de me débattre, de crier, de saisir ma baguette mais rien n'y fait. En dernier recours, j'apparais sous forme astrale juste derrière. Invisible, je regarde mes kidnappeurs pour voir quelle option s'offre à moi. C'est avec un soulagement sans nom que je reconnais les maraudeurs. Enfin, trois d'entre eux car le quatrième n'est pas là. Honnêtement, je crois que c'est mieux comme ça.

Je les regarde qui tente tant bien que mal de faire entré mon corps dans un... passage secret! Trop cool! Je le connaissais pas celui là. Il est caché derrière un portrait de girafe, à retenir. Nous traversons plusieurs couloirs sombres qui en croise d'autre. Ce sont les passages des servantes! Enfin, il en a pas à Poudlard, mais au moyen-âge, on ne devait jamais voir les servantes, alors des passages entre les murs étaient caché à la vue de tous. Les fondateurs de Poudlard ont du imité les châteaux de leur époque.

Un des maraudeur ouvre une seconde porte qui mène à une classe vide. Ils attachent mon corps à une chaise et s'assoient sur trois chaises en face de moi. Voyant qu'un des trois s'en va pour enlevé mon bandeau, je reviens dans mon corps.

Je papillonne des yeux et j'ai un mouvement de recule quand je vois que le visage de James, mon père, est à seulement quelques pauvres centimètres du mien. C'est fou ce qu'il ressemble à Harry et moi. Cheveux bruns chocolats noirs soigneusement coiffé pour donné un effet décoiffé, yeux bleu océan qu'il a hérité d'Euphemia et lunette ronde. Nous restons quelques minutes comme ça à nous fixer, puis il retoune s'assoir en marche arrière sans quitter mon visage des yeux. Je crois que ça le trouble de voir que je lui ressemble tant. Moi, je me suis habitué avec Harry alors...

Je détourne le regard pour le poser sur la personne qui est assis à sa droite, plus grand que James de quelques centimètres, yeux gris claires, cheveux noirs bouclés qui lui arrive aux épaules, Sirius Black. Un mouvement de recule me prends de nouveau, je n'étais pas prêt à voir que je suis maintenant de leur âge.

Lentement et craintivement, je tourne ma tête vers la troisième et dernière personne de la pièce. Je déglutie quand je croise le regard miel teinté de compassion de Remus. Il semble me crié qu'il ne voulait pas m'enlevé. Nerveux, il passe sa main dans ses cheveux châtains et fronce son nez barré d'une cicatrice du à une de ses transformations.

-C'est quoi ton nom, commence James.

-Élye Potter.

James se lève d'un bond et commence à faire les cents pas juste devant moi.

-Alors, c'est vrai. Les rumeurs sont vrai! Tu es bien une Potter. Tu es de ma famille? Pourquoi mes parents ne m'en n'ont pas parlé?

Me souvenant de pratiquement tout ce que mon «oncle» Fleamont m'a dit, je commence:

-Oui, enfin, si tu es bien James, le fils d'oncle Fleamont et de tante Euphemia?

La mâchoire décroché, le brun me regarde ahurie.