Chapitre 3

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13 juillet 1979

Aujourd'hui c'est le jour de mon déménagement! Je suis un peu fatiguée, n'ayant pas dormit de la nuit trop stressé par mon départ de la maison familiale. Je m'étais vite habitué à vivre au manoir, mais désormais j'avais besoin de mon indépendance! Les maraudeurs, Lily et Fab devraient arriver d'une minute à l'autre. Fab devrait arriver le premier, suivit de Rem et, si Lily force assez, de James et elle, puis les deux retardataires. J'aurais aimé qu'Emmeline vienne aussi, mais elle m'évite toujours, ce que je peux comprendre. Je n'ai vraiment pas été sympa avec elle.

L'alarme qui prévient que quelqu'un vient de transplaner sonne à tue-tête dans la demeure m'avertissant que quelqu'un est arrivé. J'ouvre la porte en grand-non je ne les attendais surtout pas devant la porte depuis une demie-heure- et vois Fab arriver comme prévu, mais en plus il y a Remus. Ils ont du arriver en même temps, car je n'ai entendu qu'une alarme.

Je souris grandement heureuse de revoir mes amis. Ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu en dehors des missions, réunions et combats pour l'ordre. Je cours vers eux et les prends fort dans mes bras.

-Ça va, demande Fab surpris.

-Oui, répondis-je en secouant la tête de haut en bas. Je suis juste trop contente de vous voir. Ça fait tellement longtemps, m'exclamais-je en sautillant. Venez! Vous allez m'aider à descendre les dernières boites dans l'entrée. J'avais commencé avant que vous arrivez, mais je suis fatiguée! Va vraiment falloir que je me mette en forme.

Je ne leur laisse pas le temps de parler que j'empoigne leurs bras et les amène dans la maison. Un détail me revient en tête avant de les faire entrer. Je me tourne vers eux, menaçante, ma baguette sortie.

-Confirmez votre identité, grognais-je.

-Tu as vomis comme une dégénérée quand on s'est rencontré, s'exclame Fab en levant les mains au ciel.

Je tourne ma baguette vers Remus.

-Euhm, tu me donnais du chocolat les matins quand j'étais à l'infirmerie, dit Remus.

-Tu sais ça, m'exclamais-je surprise.

-Ouin, je dormais jamais vraiment, mais j'ai juste jamais osé te le dire, s'explique le loup-garou gêné.

-Alors ces cartons, s'exclame le roux en tapant dans ses mains. Les vrais hommes sont arrivés maintenant, laisse nous faire!

-Arrête avec tes commentaires à la con Fabien Prewett, grogne une voix que je reconnais pour être celle de Lily.

Je me tourne et la prends dans mes bras, elle, puis James. Eux ça n'a pas sonné, car ils sont enregistrés dans la basse de données, comme Sirius en fait. Ça prouve que c'est eux immédiatement. Je les entraine tous dans mon ancienne chambre remplis de carton. Il en reste encore beaucoup, mais ça m'épuisait trop les descendre en bas et puis je ne pouvais pas utiliser ma magie.

-Tu n'as pas pensé à utiliser ta magie, me question Lily alors qu'elle fait lever toutes les boites à elle seul.

-Euh... non, mentis-je en me rappelant mon échec cuisant de ce matin quand j'ai essayé.

Elle rigole et je détourne les yeux mal à l'aise. Je déteste mentir, mais je n'ai pas le choix. Par contre, je me promets de tout leur dire avant qu'ils... bref avant le 31 octobre et puis je suis en train de travailler sur une potion qui pourrait faire office de bouclier. J'essaye de prendre l'essence de ma magie ancienne pour la mettre sous forme liquide pour pouvoir l'utiliser comme bouclier.

Bon, c'est pas fameux encore, mais mes recherches avancent et puis il me reste encore 2 ans, 3 mois et 16 jours. Je suis sûr que je vais y arriver, je dois y arriver. Par contre je vais devoir trouver une alternative au fait qu'ils vont devoir passer pour mort jusqu'à ce que je meurs à ma cinquième année.

Destin d'une Potter, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant