Destin d'une Potter, Tome 2

Chapitre 15

-Allez, c'était juste trop cool ce que tu as fait, dit Jimmy en sautillant autour de moi pour faire une genre de démonstration de ce que j'ai fait lors de notre partie contre Serdaigle

Je rie avec lui quand il fait semblant de s'évanouir à la fin. Ouin, parce que je m'étais vraiment évanouie, car j'ai joué sous forme astrale et que je n'avais plus d'énergie. Heureusement, je ne disparais pas quand des situations comme ça arrive. Je reviens seulement dans mon vrai corps et je peux faire autant de chose que je veux sous cette forme jusqu'à manquer aussi d'énergie et m'évanouir de nouveau. Bref, trop compliqué pour moi.

J'ai manqué une semaine de cour ensuite, emprisonnée dans ma tour, alias l'infirmerie, surveillée par son dragon, alias Pomfresh. Disons que mon but premier n'était pas ça. En fait, je voulais seulement augmenter mon endurance en ce qui concerne mes apparitions astrales et mes boucliers que j'ai gardé tout le long de la partie. Vu qu'il est transparent, personne ne peut le voir et il laisse quand même passer les cognards, le bleu sur mon bras en témoigne. Mais bon, je pensais pas que la partie allait durer trois heures!

Le maudit vif d'or ne s'est pointé qu'après deux heures avant de disparaitre à nouveau et de réapparaitre plusieurs minutes plus tard. J'ai fini par l'attraper en faisant une figure que j'ai inventé, je l'ai appelé la poule volante.

Un mur me sort de mes pensées. Je vois au ralentit le sol se rapprocher de mon visage. Même pas le temps de tendre mes mains que des bras me rattrapent au niveau de la taille. Jimmy, qui est accessoirement le mur, me redresse sur mes pieds. Je rougis comme une tomate quand je vois que je suis seulement à deux pauvres centimètres de son visage. Je remarque, pour la première fois, qu'il a de petites taches de rousseur en dessous de ses prunelles brunes.

Je me recule en me raclant la gorge et ramasse mon sac de Quidditch que j'ai lâché en tombant.

-Pourquoi tu t'es arrêté comme ça, demandais-je.

Il secoue la tête en riant.

-Tu es toujours aussi dans tes pensées, s'exaspère-t-il faussement. Je te parlais d'aller manger une tarte au citron, mais bon, tu n'en veux sûrement pas.

-Quoi!? Oui! J'en veux, m'écriais-je. Premier qui arrive, il a la plus grosse part.

Je m'élance dans le couloir lui à ma suite. J'éclate de rire quand il m'attrape par la taille pour me mettre derrière lui avant de repartir à courir. Je décide de prendre un raccourcie dans un couloir peut fréquenter pour ne pas foncer dans les gens.

En tournant dans le couloir, je me retiens de pousser un cri. Un groupe de quatre personnes est en face d'une cinquième personne, plus petite et recroquevillée au sol. Les quatre grandes ricanent en lançant des sorts au petit que je reconnais comme étant le petit fils de madame Miller. Le première année semble être pris de violent spasme.

Ne perdant pas une seconde, je lance un bouclier sur le petit Miller pour ne plus qu'il reçoive les sorts que j'identifie comme des endoloris. Je sors ma baguette.

-Lâchez-le, criais-je en m'approchant.

Les silhouettes se retournent vers moi en arrêtant de rire. Leurs baguettes désormais pointées vers moi, je transferts mon bouclier devant moi. J'avance doucement pour les faire changer de place et regarder l'état du petit Miller. Les quatre élèves, car ça ne peut-être que des élèves à cause des sorts de protection autour du château, me lancent des sorts, mais mon bouclier les absorbes tous. Je leur lance des Petrificus Totalus, mais je réussie à n'en prendre qu'un. Les autres lui lancent le contre sort avant de lever leur complice et de prendre la fuite.

Je m'élance vers le petit Miller en gardant mon bouclier au cas où ses agresseurs, que je n'ai pas pu identifier, reviendraient. Le pauvre petit est au bord de l'évanouissement. J'ouvre mon sac et en sort plusieurs fioles de potion. Je lui donne vite fais une potion de sommeil sans rêve, suivit d'une potion qui atténue la douleur.