Chapitre 13

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Est-ce que je savais qu'Harry et moi étions riche? Totalement. Ce que je ne savais pas, c'est que notre famille possède plusieurs domaines. Je savais déjà que nous avions la maison à Godric's Hollow, maison que je n'ai jamais vu. Ce que je ne savais absolument pas, c'est que nous possédons un manoir en France, un au Brésil et un autre en Angleterre proche d'un petit village de sorcier. Nous avons aussi un chalet au Canada et un au Bahamas.

Le premier mois de vacance, à ma demande, Euphemia et Fleamont m'ont confié les clés du manoir en France. Je voulais faire mon deuil de mon ancienne vie, seul, sans un James trop collant ou trop accès à poser des questions.

Les premiers jours, j'ai eu de la difficulté à me retrouver dans le manoir. Il est gigantesque! Un total de 17 pièces avec 9 chambres. Il a aussi un beau jardin avec de belle fleur moldu. D'un côté du Manoir, il a une forêt magique qui est contrôlé par les Potter, ce qui veut dire que seul les créatures que les Potter acceptent peuvent s'y installer, et de l'autre côté des prairies à perte de vu. Tout simplement magnifique. J'ai même appris quelques mots en français avec la femme qui s'occupe du jardin.

Mais bon, mon petit paradis est fini. Euphemia a négocié que je passe un mois ici et l'autre chez eux, à la demeure primaire. C'est pour ça que je suis là, à attendre, comme une idiote avec mes bagages, qu'elle vienne me chercher. Le bruit caractéristique du transplanage se fait entendre.

-Élye, s'exclame la voix de ma grand-mère.

-Tante Euphemia, la saluai-je en la prenant dans mes bras. Ça fait bizarre de t'appeler comme ça.

Elle rit un peu et prend ma valise.

-Tiens-toi à moi, m'avertit-elle.

Je serre sa main puis nous transplanons. Je me penche et vomis tout mon dernier repas.

-Désoler.

-Ce n'est rien. Je ne savais pas que tu avais encore le mal de transplanage. Recurvite!

-Et moi j'avais oublié, soupirai-je.

Mon vomi disparaît du sol en bois. Je lève la tête et vois que nous sommes dans une chambre semblable à celle que j'occupais en France, sauf peut-être pour les couleurs. Des murs en bois foncé avec un plafond bleu ciel d'où pend un jolie lustre, des meubles fait à la main dans le même bois que les murs, une grande fenêtre bordé de rideau bleu, un grand tapis bleu et un lit deux place avec des draps blancs et des oreillers bleus. C'est jolie.

-Elle te plaît, me demande Euphemia en posant ma valise sur une duchesse au coussin bleu ciel.

-Oh, elle est parfaite. Merci Euphemia.

-Le repas sera servit dans quelques minutes, alors descend vite. Les garçons ne savent pas que tu es là.

-Attendez, vous avez dit... LES garçons?! demandais-je paniqué.

-Oui, Sirius reste ici pour un moment, dit-elle le visage sombre.

Je me rappelle maintenant. Sirius m'a dit que, pendant l'été entre sa sixième et septième année, il a quitté sa famille.

-Oh, oui, je vois, dis-je. Je ferrais attention pour ne pas aborder le sujet.

Euphemia retrouve son sourire et vient me prendre dans ses bras.

-Je suis heureuse que tu sois là Élye, me chuchote-t-elle. Et je suis fière que ma petite-fille soit aussi courageuse que toi.

Elle m'éloigne d'elle et plonge son regard dans le mien.

-Tu as le droit de tout recommencer à zéro Élye. Recommencer, ça ne veut pas dire oublier, finit-elle avant de partir.

Je médite sur ses paroles en défaisant ma valise. Ai-je envie de recommencer, de mettre de côté ses années passées? Non, c'est un fait. Ai-je le choix? Non. Je soupir et saute sur mon lit en mode étoile. Je regarde ma montre des années 70 que Fabian m'a donné. Bon, il est l'heure de descendre.

Destin d'une Potter, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant