Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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Une fois arrivée dans sa chambre, je m'installe sur le lit, pose mon téléphone sur la table de chevet, avant de ne positionner la couette le long de mon corps, voulant attendre le retour de Jaden, or, la fatigue est vite venue prendre le dessus, me forçant à m'endormir, même malgré les innombrables questions qui tournaient en boucle dans mon esprit.
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June,09/12/20, 02:07am.
- June ? je l'entends chuchoter à mon oreille June, réveilles-toi..
J'ouvre difficilement les yeux, avant de tomber nez à nez avec le faux blond qui me toise bizarrement, avec toujours ce sourire resplendissant collé sur son joli visage.
N'étant pas d'humeur à faire de plaisanteries, je me contente seulement de me retourner de l'autre côté du lit, ne voulant plus avoir de contact avec lui, pour le moment.
Je ne suis pas énervé contre lui, j'ai seulement étais blessée par les propos qu'à eu Kio tout à l'heure, qui voulait sous-entendre que Jaden aurait une relation avec une fille, en Amérique, alors qu'avec moi, ici, c'est ambiguë.
De plus, entre le fait que mon père ait débarqué ici cet après-midi, les explications que j'ai dû avoir avec les garçons et l'incompréhension de certains envers mon passé ; je pense que le moment est mal choisi pour établir une discussion entre le faux blond et moi.
- Je suis désolé June.. chuchote t-il Je ne pensais pas que..
- Laisse-moi dormir.. le coupais-je, d'une voix calme.
Après ma prise de parole, je l'ai entendu souffler de mécontentement, avant qu'il ne s'allonge dans le lit, à côté de moi, tout en sachant qu'il ne dormirait pas, tout comme moi d'ailleurs, puisque je ne pu m'empêcher de penser à mon frère et au fait que demain nous seront le neuf décembre et que cela fera deux ans qu'il a disparu de la surface de la Terre.
Après cette horrible pensée, j'ai lentement fermés les yeux, essayant de me concentrer sur ma respiration, ne voulant pas entamer une énièmes crise d'angoisse, depuis son décès.
