Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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Mais cette personne, n'était pas de cet avis, loin de là. Elle m'a seulement retourné vers elle, afin de pouvoir plonger son regard dans le mien et avant même que je ne puisse réagir, ses deux mains sont venues se positionner de chaque côté de mes joues, avec pour but, faire descendre la pression qui était prête à exploser sur le sale type qui s'apprêtait à lever la main sur moi.
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June,17/10/20, 05:24pm.
- Je t'en pris, calme toi June..Ils s'occupent de lui, d'accord ? me dit le Brun, d'un air calme, essayant au mieux de me rassurer.
- Mais, non ! Enfin tu...tu aurais dû le laisser faire, putain. dis-je encore tremblante.
- Non mais tu vas pas bien ou quoi ?! me dit-il, outré. Tu es malade ma pauvre !
- Tout ce que je dis, c'est que je n'aurais en aucun cas ratée cette occasion pour lui faire comprendre à quel point il aurait eu tord de faire ça ! Je pense qu'il aurait vite compris.
- Certainement pas ! C'est pas à toi de t'en occuper..il marque une pause, durant laquelle il a l'air de s'être perdu dans ses pensées, mais reviens à lui quelques secondes plus tard Il ne reviendra plus ici et, tu peux être certaine que tu n'aura plus jamais à le revoir..me dit-il en fixant derrière moi.
Je m'empresse de me libérer de son emprise afin d'avoir une idée plus sûre de ce qui se déroule dans mon dos. En réalité, nous nous situons assez loin de ces garçons, car Joshua nous a emmené assez proche de la cuisine alors que les autres se trouvent dans le salon. De ce faite, je n'entends pas vraiment ce qu'ils se disent mais je sais seulement que si quelqu'un n'intervient pas assez rapidement, ils finiront par tous se mettre sur la tronche.
Bande de gamins ! me susurra ma conscience.
Elle n'avait pas tord. Enfin, ce que je veux dire, c'est qu'ils sont tous là à gueuler, presque comme des animaux, au lieu d'essayer de calmer les choses, comme des adultes. Je ne les connaissais pas vraiment, c'est vrai, mais pourtant, j'étais prête à parier qu'au moins l'un d'entre eux est âgés de plus de dix-huit ans, alors que, face à leurs comportements irresponsables, on leurs donnerait à peine seize ans.
