Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- Dane.. sanglotais-je, sans même réussir à reprendre ma respiration.
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June,10/03/21, 07:09pm.
- Je t'en prie, June, calme toi.. me chuchote t-il alors que désormais mes tremblements étaient si puissants que cela ressemblait à des convulsions.
- Aide-moi.. le suppliais-je alors que je ressentais une énorme douleur à la cage thoracique Aide-moi..
- Dis-moi ce que je peux faire pour t'aider, s'il te plaît.. chuchote t-il alors que j'avais l'impression que son visage était déformé par la douleur que je ressentais.
Ne pouvant quasiment plus respirer, par cause de l'énorme manque d'oxygène dans mon corps, je n'ai rien pu lui répondre, laissant le silence prendre place dans cette immense villa.
Mon regard était toujours enfouis au plus profond de son âme, m'empêchant tout de même d'y déceler ne serait-ce qu'une once d'émotion, alors que les tremblements qui attaquaient désormais mon corps entier ce sont fait encore plus forts et plus violents, forçant ainsi le faux blond à reposer mes jambes sur le sol, avant de ne resserrer sa prise sur mes hanches afin de me maintenir de la plus stable des façons.
- Par pitié, respire ! dit-il faiblement, semblant, lui aussi, au bord du gouffre.
Fermant lentement les yeux, brisant ainsi ce douloureux regard qui semblait durer une éternité, j'essaye tant bien que mal de reprendre ma respiration, craignant désormais que, soit lui soit moi, puisse craquer.
Au bout du septième effort, l'air circule enfin dans mes poumons, me faisant ainsi revivre, même malgré le fait que la douleur que j'éprouvais, elle, me faisait mourir de l'intérieur. Reprenant mon souffle comme je le pouvais, les yeux toujours fermés, je tenta de calmer ces tremblements qui ne cessaient d'augmenter en intensité, en vain.
- C'est bien.. souffle t-il de soulagement en passant ses mains le long de mon dos Continue de respirer comme cela, c'est parfait !
Ne pouvant toujours pas lui répondre, je jette légèrement ma tête en arrière afin qu'elle puisse se poser sur son épaule, alors que mes mains s'attachent automatiquement à ses poignets, cherchant désormais un moyen de faire cesser les tremblements qui abattent mon corps fragile.
