Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- En attendant, moi je ne bouge pas d'ici, c'est promis ! me susurre t-il avant que je ne parte en direction du service de radiologie, suivit de près par cette infirmière qui n'avait pas repris la parole.
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June,09/12/20, 04:57pm.
- Deux côtes fracturées, la pommette droite ouverte, la lèvre inférieure légèrement ouverte également, une entorse à la cheville gauche, une multitude d'hématomes sur le ventre ainsi que dans le dos, et vous avez l'arcade sourcilière droite qui était ouverte..
L'infirmière m'interroge du regard, cherchant à savoir d'où toutes ces blessures viennent, tandis que je tourne la tête vers le faux blond, qui, lui, avait le regard rivé sur ses poings serrés, me laissant ainsi apercevoir la jointure de ses mains, devenue blanche à cause de la force qu'il exerçait avec ces dernières.
Soufflant désespérément, je m'enfonce un peu plus dans le fond de ce lit dans lequel je me trouve encore, les mains moites, tandis que l'infirmière s'installe sur une chaise, face à nous, tout en me défiant du regard, les sourcils froncés, voulant absolument avoir une réponse à sa question.
- Monsieur, pouvez-vous nous laisser seules un moment, s'il vous plaît ?
Relevant finalement la tête vers elle, il finit par se lever en me souriant, voulant quitter la pièce, comme elle venait si bien de lui demander.
- Pourquoi voulez-vous absolument qu'il parte ? demandais-je soudainement à cette femme.
- C'est bon, June, me susurre le concerné d'une voix douce au creux de l'oreille, je vais nous chercher à boire, et je reviens, d'accord ?
- Reviens vite.. lui souriais-je tandis qu'il m'embrassait tendrement le haut du crâne.
Entendant désormais la porte se fermer, je sentis alors un frisson me parcourir, tandis que je reposais mon regard sur cette infirmière qui me lançait toujours ce même regard défiant.
- Mademoiselle Wilson, d'où vous viennent toutes ses blessures ? me demande t-elle enfin.
- Est-ce réellement important ? Est-ce que savoir comment je me suis fais ça vous permettra de pouvoir soigner mes blessures plus rapidement ? osais-je lui demander.
