Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
/!\ Âmes sensibles s'abstenir. Ce chapitre contient des passages à fort caractère de violence /!\
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- Je te le promets.. finis-je par lui répondre en lui faisant de petits baisers dans le cou.
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June,09/12/20, 03:14pm.
Le temps qu'il m'a fallut pour parcourir cette grande rue vide, avant de ne pouvoir arriver devant la porte de chez moi m'a paru interminable.
Me retrouvant désormais devant cette grande porte d'entrée en marbre qui me met, comme à son habitude, la chaire de poule, je finis par détourner mon regard de cette dernière, avant de ne le poser sur la voiture noire du faux blond, qui se situe encore au bout de la rue, attendant probablement que je sois entrée dans cette maison pour pouvoir repartir.
Reposant enfin le regard sur cette porte qui m'intimidait, je pose finalement ma main sur la poignée froide, ce qui me fit frissonner, avant de ne pousser celle-ci afin de pouvoir enfin entrer dans la demeure.
Bienvenue en enfer ! se moqua ma traîtresse de conscience.
- Maman ? l'appelais-je d'une fine voix, craignant que mon père soit déjà là.
Poussant la petite porte qui mène au salon, je pose mon sac à main dans l'embrasure de cette dernière, avant de ne parcourir le salon qui me semblait être vide, et d'entrée dans la salle à manger, presque paniquée de l'absence de réponse de ma mère.
- Maman, répliquais-je un peu plus fort, tu es là ?
- Bonsoir, June.. railla t-il d'une voix grave qui aurait pu me faire trembler de peur.
Mon regard est encré dans le sien, alors qu'il m'analyse d'un air désolé, avec toujours cette pointe de mépris dans le regard. Il venait sans doute de gagner, alors oui, il pouvait en être fière. Il pourra désormais me réduire à néant comme il a toujours voulu le faire, sans même une once de regret.
Je venais de me jeter dans la gueule du loup alors qu'espérais-je réellement ? Je pensais probablement avoir le temps de le fuir afin de lui échapper, mais j'avais tort sur toute la ligne, une fois de plus, ou devrais-je dire, une fois de trop.
