Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- Ce n'est vraiment pas comme ça que j'avais imaginé te demander ça, m'avoue t-il en remettant une mèche rebelle derrière mon oreille avant de ne plonger son regard bleu hypnotisant dans le mien, mais j'aimerai vraiment que tu devienne ma petite amie..
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June,09/12/20, 02:42pm.
Mon regard encré dans le sien, je ne peux m'empêcher d'entre-ouvrir la bouche à cause du choque, ébahie par sa demande, alors que lui ne me lâche pas une seule seconde du regard, semblant réellement impatient d'entendre ma réponse.
À vrai dire, j'étais partagée entre deux émotions qui m'abritaient l'esprit à ce moment-même. Deux émotions contradictoires, qui faisaient tourner mes pensées à une allure effrénée, ce qui aurait pu me faire perdre la tête.
La joie et l'angoisse.
D'un côté, j'étais heureuse face à sa soudaine demande, presque prête à courir dans la maison, voulant à tout prix crier cette joie qui m'abritait, souhaitant mettre tout le monde dans la confidence, alors que de l'autre côté, j'étais terrifiée, me demandant si je devais réellement accepter sa proposition, étant donné que je ne le connaissais que depuis seulement un mois, en plus de ça, n'ayant jamais eu de relation, j'avais une certaine peur de ce qui pourrait bien se dérouler si jamais nous venions à officialiser, et puis, il n'était pas d'ici, alors cette même question tournait en boucle dans mon esprit.
Que deviendront-nous lorsqu'il retournera en Amérique ?
J'était donc partagée entre le cœur ; qui se résumait par l'approbation de sa demande, mais également par le bonheur ; et la raison, qui se résumait par le refus de sa proposition, par cause de cette peur qui m'abritait, engendrant ainsi la tristesse de devoir décliner.
Et alors que mon esprit était entrain de faire le tri, afin de départager ces deux émotions contradictoires, la parole m'est finalement venue, ne laissant pas réellement le temps à mon esprit de prendre cette fameuse décision.
- C'est d'accord !
Je lui souriais tendrement, tandis que son sourire c'est encore plus prolongé en entendant ma réponse, avant qu'il ne vienne poser ses deux mains sur chacune de mes joues, posant, par la suite, ses douces lèvres sur les miennes, faisant ainsi envoler chacune de mes peurs les plus profondes.
