Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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...Vraiment, je crois qu'ils ne me quittent pas souvent. Et ma playlist reste la même. Malgré ses airs triste, elle est géniale. Elle est vraiment intéressante...et puis l'artiste arrive à me faire parcourir de petits frissons de temps à autre. C'est juste magique. Si vous ne l'a connaissez pas encore, je vous la conseille fortement.
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June, 04/09/20, 07:42 pm.
Après avoir lancé ma playlist dans mes AirPods et mis ma capuche sur ma tête par cause de la météo, je pars donc en direction de l'épicerie.
Elle se situe non loin de chez moi mais y aller est tout de même ennuyant, surtout sous la pluie.
J'étais prête à y aller à pied mais à la vue d'un bus presque vide, une folle envie de le prendre est apparu. Du coup, je me suis mise à courir pour ne pas le rater.
Grâce à ma course folle, j'ai réussi à l'atteindre. Je rentre donc à l'intérieur et paye le chauffeur à l'aide d'une pièce d'un euros que ma mère m'a donné en même temps que l'argent pour pouvoir payer les courses.
Après l'avoir payé, je m'installe tout au fond du bus, pour m'assurer d'être seule. Dans le bus, il n'y a pas beaucoup de monde, comme je l'ai dit au paravant. Seulement un couple de veilles personnes à l'avant du bus, une mère avec deux enfants également située devant et un mec assez louche. Il est caché à l'aide de sa capuche, et il porte des vêtements sombres. Il doit avoir 35 ans environ. Je croise vite fait son regard, qui me fou la chaire de poule, ce qui n'indique rien de bon. Je baisse le regard vers mes pieds pour que son regard de drogué cesse de ce poser sur moi. Ceci à plutôt bien fonctionné alors je ne me pose pas plus de questions que ça. Après tout, c'est juste un mec perché comme il y en a tant d'autres.
Après quelques minutes de bus, on arrive au coin de la rue où se trouve la supérette. J'appuie donc sur le bouton pour pouvoir descendre et le bus s'arrête. Je descend donc de celui-ci et pars en direction de cette fameuse supérette.
Arriver devant cette dernière, je m'arrête quelques secondes puis je souffle un bon coup avant d'y entrer. À l'intérieur de celle-ci se trouve peux de monde, il n'y a que trois personnes mais manque de bol, les trois personnes présentes sont un groupe de garçons. Juste le faite de croiser leurs regards m'effraie. Pourtant, ils n'ont pas l'aire méchant, loin de là. Mais ce sont des garçons, et ma réaction face à eux reste la même. Je n'y peux rien. Alors mon but dès à présent ; pouvoir faire mes courses tranquillement, sans pour autant croiser l'un d'entre eux.
Je baisse le yeux vers le sol, toujours avec ma capuche sur la tête et la musique dans mes oreilles, essayant au mieux de me concentrer sur mon objectif principal...
Je m'élance dans le premier rayons, où je peux y récupérer les oeufs et le beurre; sans difficulté. Je fais le tour dans le deuxième rayon, personne n'est à l'horizon; je récupère donc deux aliments demander par ma mère sur la liste de courses et passe au troisième rayon.
Mais, arrivé devant celui-ci, mon regard croise celui d'un des garçons alors je fais aussitôt demi-tour. Je passe donc directement dans le quatrième rayon, puis le cinquième où je continue de faire mes courses, tout en évitant ce groupe de garçons. Puis, au bout d'une dizaine de minutes, je repasse devant le troisième rayon, dans le but d'y récupérer les aliments manquant.
Je me rends rapidement compte que les garçons ne se trouvent plus dans ce dernier, j'en profite pour pouvoir récupérer les derniers éléments manquants, au plus vite.
Après ce petit détail, je me dépêche d'aller à la caisse, tout en faisant attention aux personnes qui pourraient être présentes. Je paye la caissière, saisit le sachet de courses et me dépêche de sortir de cet endroit.
Une fois au bout de la rue, je décide finalement de faire le retour à pied. Après tout, ce n'est qu'à quelques pattées de maison de chez moi et puis il n'y a pas de bus à l'horizon alors, pourquoi pas ?
Au bout de peut être cinq minutes de route, je me sens drôlement observer mais je me dit que la fatigue et le faite qu'il face noir joue certainement dessus alors je laisse rapidement tomber l'idée que quelqu'un puisse me suivre.
Mais, après de longues minutes de marche, avec toujours ce sentiment d'être observée , un nouveau sentiment arrive. Celui d'être suivi hante désormais mon esprit.
J'essaye tant bien que mal de me calmer en me répétant sans cesse que je me fait des films mais rien y fait. Plus le temps passe, plus ces deux sentiments s'unissent et se font beaucoup plus forts. Provoquant ainsi le léger tremblement de mes membres supérieurs.
Je finis malgré tout par prendre mon courage à deux mains en me retournant pour savoir si mes impressions sont réelles. Et je fut rapidement prise de panique lorsque mes pensées les plus sordides fut en effet vérifiées.
Il y a bel et bien quelqu'un qui me suit depuis plus d'un quart d'heure. Et c'est ce même homme, celui du bus; celui qui me faisait déjà flipper rien qu'avec son regard.
À la vue de ce dernier, je m'empresse de courir pour lui échapper, malheureusement sans fin car lorsqu'il m'a aperçu, il s'est aussitôt mis à me poursuivre, cette fois-ci en courant lui aussi.
De plus, à cette heure-ci, les rues de Saint Tropez sont vides. Personne ayant la capacité de me sortir de ce piétrain ne se trouve à l'horizon. Je me retrouve donc seule, face à lui et ses idées perverses...
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Et voici un nouveau chapitre de 𝓣𝔂𝓹𝓮𝓼𝓮𝓽𝓽𝓮𝓻.
J'ai vraiment adoré l'écrire alors j'espère que vous aimez.
