Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
♡♡♡
———————————————————
✎ ✎ ✎
- Je t'aime aussi ! me susurre t-il d'une voix douce au creux de l'oreille, me faisant ainsi frissonner.
✎ ✎ ✎
seven days later...
June,17/03/21, 11:13am.
Une semaine s'est écroulée depuis le moment où j'ai littéralement pété un cable, touchant ainsi la plupart des personnes qui m'entouraient, y compris Jaden qui, lui, mon petit ami, n'avait rien demandé.
Une semaine pendant laquelle je me suis excusée au près de tous, et pendant laquelle j'ai créé des liens avec chacune de ces personnes, mais principalement avec Cooper et Nessa, qui sont réellement devenues des personnes importantes pour moi, qui m'aident à aller mieux, avec l'aide de Jaden également.
Une semaine durant laquelle je me suis focalisée sur ma situation, sur mes problèmes, et sur mon mal-être, afin de chercher des solutions.
Une semaine pendant laquelle j'ai réussis, avec l'aide de Jaden, à appeler le centre pénitentiaire de Saint Tropez pour leur expliquer quel genre d'appel j'ai eu le droit d'avoir de la part de mon père, afin qu'ils prennent des mesures plus sécurisées, chose qu'ils ont fait.
Une semaine.
Une semaine également durant laquelle j'ai, même si réellement aucune personne n'en a la connaissance, appeler une psychologue afin d'avoir un rendez-vous avec elle.
Une semaine que je me rends là-bas, seule, dans le but de confier mes problèmes et de trouver des solutions, afin de me sentir plus légère, mais surtout moins coupable.
Une semaine que je sens mon esprit s'apaiser et devenir plus calme, même si j'ai conscience que je ne suis pas totalement guérie.
Ce n'est qu'une semaine après tout.
Mais durant cette semaine, je me suis sentie bien et en sécurité, avec les gens que j'aime, en réussissant à ne pas me prendre la tête pour tout et n'importe quoi, seulement en me laissant vivre pleinement ma vie d'adolescente.
Durant cette semaine, j'ai eu des rendez-vous avec la psychologue chaque jour, et chaque jour, cela me faisait me sentir mieux. Nous avons évoquée mon agoraphobie, la violence de mon père, l'enfermement de celui-ci en prison, mais également celui de ma mère qui, elle, ne méritait en aucun cas cette peine.
