Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- So what I'm broken And my heart is frozen, All my words are choking I'm so over life, So what I'm broken Knew this love was poison, All these wounds are open I'm so over life, I'm so down tonight..
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June,10/03/21, 03:21am.
- N'oublie pas que tu lui dois la vie, June, pour l'avoir tué, alors la moindre des choses serrait de faire en sorte qu'il soit, enfin, en paix, là-haut.. [...] N'oublie pas que c'est de ta faute, et que tu es la seule responsable de sa mort ! N'oublie pas.. N'oublie jamais..
Me réveillant brusquement de ce sommeil agité, je me relève violemment afin de pouvoir m'assoir dans le lit. Je laisse quelques sanglots m'échapper en repensant à la conversation que j'avais eu quelques heures plus tôt avec mon père, avant de ne sentir deux bras musclés me serrer la taille.
Essuyant rapidement mes joues humides, je me retourne légèrement, avant de ne tomber face au faux blond, qui continue de passer ses mains dans mes cheveux, comme pour me calmer, tout en me faisant un doux baiser sur le haut du crâne.
- Ce n'est rien qu'un mauvais rêve, June.. me chuchote t-il de sa voix endormie Tout va bien, ne t'en fait pas, je suis là..
Je passe délicatement l'une de mes mains sur son torse nu, lui causant ainsi une multitude de frissons à cause de mon touché, avant de n'enrouler mon deuxième bras autour de sa taille afin de me coller un peu plus à lui.
Posant délicatement mes lèvres sur sa joue, je m'excuse timidement pour l'avoir réveillé, avant de ne nicher ma tête dans son cou, tandis qu'il nous faisaient basculer légèrement en arrière afin de nous allonger, collés l'un contre l'autre.
- Ne t'excuses pas, me reprend t-il en se collant un peu plus à moi, je sais que ce n'est pas de ta faute..
- Si, chuchotais, navrée, tout est de ma faute..
Se décalant aussi vite de moi, il place alors ses deux mains de chaque côté de ma tête, prenant ainsi mon visage en coupe, avant de ne planter son regard dans le mien, me laissant ainsi apercevoir cette lueur d'inquiétude qui traversait ce dernier.
