Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- Putain, June, t'es pas croyable !
- Je reviens dans une heure, promis ! m'exclamais-je en le regardant droit dans les yeux, avant de ne claquer la porte afin de m'enfuir.
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June,17/03/21, 12:34am.
- Hi honey !
Relevant légèrement la tête vers Nessa, un faible sourire sur le visage, elle s'approche lentement de moi, les sourcils froncés, avant de ne se jeter sur le lit afin de s'allonger à côté de moi.
- Qu'est-ce qu'il se passe, ma belle ? me questionne t-elle en passant doucement sa main dans mes cheveux.
Cela faisait à peu près une demi-heure que j'étais rentrée de mon rendez-vous secret avec la psychologue, et même si j'ai réussi à discuter du suicide de mon frère, et d'à quel point cela empiétait sur ma santé mentale, je me sens mal.
Elle avait réussit à me rassurer, et elle me répétait sans cesse que cela n'était pas de ma faute, que je ne pouvais pas le prévoir, et que, par conséquent, je n'aurais pas pu empêcher ce drame de se dérouler, et pourtant, je continue d'aller mal.
J'étais réellement persuadée que, après avoir réussis à lui en parler, tout irait beaucoup mieux, mais l'effet inverse s'est produit, me donnant presque l'impression que je venais de refaire sortir toute cette douleur, et qu'elle restait collée à moi, juste là, me donnant ainsi l'impression que je venais de tout faire revenir à la surface.
C'était comme une bombe qui venait de m'exploser à la figure et, même si cela faisait plus d'une demi-heure que la bombe avait explosée, je ressentais encore la douleur, sans cesse, toujours plus forte et plus violente.
J'avais même laissée quelques larmes m'échapper, dans son bureau, beaucoup même, pensant que cela pourrait m'enlever un poids, mais, enfaite non, j'avais seulement l'impression que tout ça, ça m'avait affaiblie, et que, de ce fait, j'étais prête à craquer, n'importe où et n'importe quand, sans que je puisse réellement le contrôler, tant j'étais faible mentalement.
- Tout va bien ! lui souriais-je en la serrant légèrement dans mes bras.
- Sûre ? elle me demande Tu as réellement l'air mal..
