Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- Je t'aime, June.. m'avoue t-il de sa voix gutturale, créant une explosion de sentiments dans mon ventre.
- Je t'aime aussi, strongest boy ! lui répondis-je, quelques secondes plus tard.
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June,10/03/21, 11:57pm.
Me réveillant lentement de ce court sommeil agité, je place mon coude sur mes yeux mi-clos afin de me cacher de la lumière provenant des lampadaires de dehors, avant de ne me retourner légèrement vers la droite, là où était allongé le garçon aux cheveux décolorés, quelques heures auparavant, me faisant ainsi me rendre compte que, désormais, je me trouvais seule dans ce grand lit.
Et tandis que je m'apprêtai à refermer les yeux afin de me rendormir, j'ai sentis mon corps faire un bond lorsqu'une sonnerie s'est mise à retentir dans cette immense pièce vide, me faisant ainsi me relever brusquement, afin de rechercher d'où elle pouvait bien provenir.
Après quelques longues secondes de recherche, je m'aperçoit finalement que cette sonnerie provenait de mon téléphone, posé sur le large bureau en face du lit, m'intimant ainsi d'un appel téléphonique, et alors que je m'apprêtais à y répondre, l'appel s'est finalement décliné, par cause d'un temps d'attente trop long.
Fait chier..
Me rendant sur l'application téléphone , je m'aperçois que cet appel provenait en réalité d'un numéro inconnu, me faisant souffler longuement, pensant désormais à la possibilité que ce soit de simples démarcheurs téléphoniques qui souhaitent me joindre.
+ 04 92 47 22 22.
Laissant alors tomber cet appel, je décide de prendre un pull à Jaden, qui se situait dans la commode, à côté du bureau, avant de ne l'enfiler et de ne mettre mon téléphone dans la grande poche de celui-ci, puis de ne descendre lentement les escaliers, dans le but de rejoindre tout le monde en bas et de, enfin, pouvoir faire les présentations avec ses amis, même malgré l'heure tardive.
Me dirigeant vers la cuisine, je rejoins mon copain et ses amis qui, autour d'un plan de travail, discutent de ce qui as pu se passer durant leurs absence respective dans la vie des uns et des autres, me faisant ainsi légèrement sourire de leurs complicité, tandis que je passais un bras autour de la taille du faux blond afin de me coller à lui.
