Just Friends ( Tome 1 ) [ The Marauders/ Sirius Black ]

64.

Quelques semaines plus tard

Regulus avait passé des semaines et des semaines à faire des recherches pour savoir si ce que Rose avait découvert était vrai ou pas. Ça l'était. Sauf qu'il lui avait manqué beaucoup d'informations. Informations que Regulus s'évertuait à trouver mais c'était plus difficile que ce qu'il avait imaginé.
Les suspicions de Rose étaient fondée, il y avait bien quelque chose d'étrange chez Voldemort - hormis le fait qu'il était complètement tordu et qu'il menait une vendetta vouée à l'échec.
L'immortalité. Qui voudrait être immortelle ? Pas Regulus en tout cas. Vivre pour toujours, vivre pour l'éternité devait être agaçant. Il ne se voyait pas vivre pour l'éternité, voir les personnes qu'il aime mourir les unes après les autres, puis s'attacher à d'autres personnes et les voir mourir. Et répéter ce schéma là indéfiniment, non, ce n'était vraiment pas pour lui. L'immortalité était vraiment un concept qu'il n'arrivait pas à comprendre.
Il restait, à Regulus de découvrir comment Voldemort avait fait pour le devenir. Quel sortilège, quelle potion avait-il utilisé pour y parvenir ? À chaque fois qu'il répondait à l'une des questions qu'il se posait, des dizaines d'autres questions venaient se rajouter à la liste. C'était à n'en plus finir. Il se demandait comment Rose avait fait pour ne pas devenir folle. Plus il creusait, plus il cherchait d'informations et plus ce qu'il découvrait lui faisait froid dans le dos. Et, il avait de plus en plus de doute sur l'état de santé mentale de Voldemort. Bien, bien qu'il ait toujours eu des doutes sur l'état de santé mentale de Lord Voldemort.

Ça faisait quelques jours qu'il tâtonnait, il n'arrivait pas à avancer dans ses recherches et il ne pouvait pas se permettre de contacter Rose pour lui demander de l'aider ou lui demander si elle ne se souvenait pas d'autres choses qui pourrait lui être utile dans ses recherches. L'accord qu'il avait passé avec Voldemort était très clair, il ne devait pas entrer en contacte avec les Marauders, Lily ou Rose sous peine de lui le faire payer au prix fort. Et bien que Voldemort n'ait pas précisé le prix qu'il devrait payer s'il venait à désobéir, il n'avait pas de mal à s'imaginer par quel moyen il lui ferait regretter sa défiance.
Puis, un matin, après s'être préparé un café imbuvable parce que ce n'était pas le café qu'il avait l'habitude de boire chez Hope ou chez Rose, il se rendit dans le bureau d'Orion alors qu'il n'y avait jamais mit les pieds avant, mais aujourd'hui, quelque chose le poussait à y aller, alors il tourna la poignet de la porte et il pénétra dans la pièce avant de refermer la porte derrière lui. Il posa la tasse sur le bureau et il parcourra la pièce du regard. Orion avait une collection de livres rangés sur différentes étagères. Les livres étaient maintenus sur l'étagère par des artéfacts. Regulus ne doutait pas que tout ces objets étaient liés de près ou de loin à la magie noire.
Ne sachant pas vraiment si c'était une perte de temps ou pas, il regarda les différents livres pour voir si par un heureux hasard, l'un des livres d'Orion pourrait l'aider dans ses recherches. Il sortit l'un des livres, il était épais et noir, ne donnant pas vraiment envie d'être lu. Regulus se dit qu'il ressemblait à un livre sortit tout droit de la Réserve Interdite dans la Bibliothèque de Poudlard. Honnêtement, il ne serait pas choqué d'apprendre qu'Orion ou Voldemort ou n'importe quel autre Mangemort avait volé le livre dans la Bibliothèque de Poudlard.
Il posa le livre sur le bureau d'Orion et il s'assit sur la chaise avant de parcourir les pages du gros livres qui lui donnait déjà envie de dormir. Il regarda le livre puis la tasse de café et aucun des deux ne lui donnait la motivation dont il manquait.

-Bon, Reggie, motives-toi un peu ! Tu ne fais pas ça pour le plaisir mais pour aider des gens. Des personnes innocentes.

Son petit discours d'encouragement à lui-même ne le motiva pas beaucoup plus, mais il se mis au moins à la tache. Il lu en diagonale les vingtaines de lignes qu'il y avait pas pages et à un peu plus de la moitié de l'horrible livre, Regulus remarqua quelque chose d'intéressant. Enfin, « intéressant » était un bien grand mot, mais il croyait qu'il avait une piste.
Mais, au moment où il allait se mettre à lire correctement, la porte s'ouvrit et il vit Walburga entrer. Il lui lança un regard rempli de haine avant de reposer les yeux sur le livre qui d'un seul coup semblait bien plus agréable que Walburga.