Toute la soirée, les paroles de mon visiteur avaient résonnaient dans ma tête. Les questions se bousculaient : devais-je prendre mes distances avec Ronney ? Arrêter ce petit jeu stupide qui ne menait nulle part ? Elle m'avait fait ressentir au fil des jours des choses que je pensais disparues depuis tellement longtemps. Durant ces week-ends avec elle, une joie prudente, un équilibre et même de l'excitation étaient remontés des profondeurs de mon être. L'autre moi se sentait si bien en sa compagnie, mais Yeraz Khan, lui, n'avait besoin de personne.
Dans la salle de bain, je déboutonnai ma chemise et défis la ceinture de mon pantalon. Totalement déshabillé, je rentrai sous la douche. Les yeux clos, j'appréciai l'eau chaude sur ma peau.
Ce moment de paix ne dura pas longtemps. Des pensées incessantes commençaient à assiéger mon esprit, jusqu'à revivre les évènements de la veille. Les pièces d'un puzzle s'assemblaient pour former l'image du visage de Ronney. Même s'il était imparfait, son regard désarmant et son sourire lumineux envahir mon cerveau. Contre les portes de la grange, ses jambes étaient enroulées autour de mes hanches. Nous étions proches, trop proches. Je rouvris brusquement les paupières, furieux de ressentir cet élan de désir. Mes yeux se baissèrent sur mon sexe dur, très tendu. Je le pris dans ma main et commençai à me masturber en pensant le plus fort possible aux putes que j'avais baisées ces dernières semaines. Aux nombreuses orgies dans lesquelles j'étais resté spectateur, à tout ce qu'il était possible de me remémorer afin d'éviter de penser à elle, mais ça ne marchait pas. Le corps de Ronney m'attirait comme un aimant. Elle circuitait toutes les autres scènes. Finalement, je me résignais.
— Et puis merdre ! grognai-je.
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Son corps plaqué contre les portes de la grange, je glissai une main sous son tee-shirt. Le bout de mes doigts effleura sa poitrine gonflée par l'excitation. Je me pressai contre elle, entre ses cuisses avec des mouvements de va-et-vient de plus en plus prononcer, plus rapide. Jimenez soupirait, gémissait doucement. Ma main vint ensuite trouver le bord de son pantalon. Je défie les boutons pour y introduire ma main. À travers son string, mon pouce dessinait de petits cercles sur son clitoris. Ronney murmurait mon nom. J'imaginais son corps, la douceur de sa peau. Je m'imaginais la déshabiller.
Après des préliminaires brûlants, je pouvais presque sentir mon sexe à l'entrée de son intimité. Toujours face à moi, elle me suppliait du regard de continuer.
Je ne mis pas longtemps à jouir. Le souffle saccadé, je collai ma tête contre la paroi de la douche.
— Non, non, non, lâchai-je rageusement.
Maintenant que c'était fini, je m'en voulais de m'être adonné à ce plaisir solitaire en pensant à mon assistante. Elle n'avait rien à faire dans ma tête. Je pouvais avoir toutes les femmes que je voulais alors il était hors de question que ceci se reproduise une nouvelle fois. Ronney était la seule femme dont j'étais certain de ne jamais toucher et cette certitude ne devait en aucun cas être remise en doute !
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Ugly Ronney T 2 : Yeraz [Français]
RomanceLa mafia et les gens normaux ne se mélangent pas à Sheryl Valley. Yeraz est le fils d'un des patrons du crime les plus brutaux des États-Unis. Il doit succéder à son père, assassiné quatre ans plus tôt, et prendre les rênes du royaume d'ici les six...