Chapitre 30-2

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Je réussis au bout de plusieurs minutes à décoller mes lèvres des siennes. Le souffle saccadé je la fixai droit dans les yeux. J'éprouvai pour elle un désir de tous les instants. Le dos sur le siège, les jambes sur moi, elle était à ma merci. Les yeux fermés, elle releva lentement sa robe sur ses cuisses nues dévoilant une culotte à dentelle noire. Un fourmillement envahit alors tout mon corps. Toujours à genoux devant elle, je déboutonnai mon pantalon pour faire de la place à mon sexe qui bandait au point de me faire mal. Je glissai ensuite ma main entre ses cuisses. Mes doigts trouvèrent rapidement le chemin de l'entrée de son intimité humide. Je la pénétrai avec deux doigts et commençai à les bouger de plus en plus rapidement en elle. Un nouveau gémissement franchit ses lèvres. Redoublant de vigueur, j'appuyai exactement à l'endroit le plus sensible. Ronney se redressa pour venir m'embrasser.

— Yeraz...Yeraz, je vais venir, réussit-elle à articuler, fiévreuse.

J'approchai mes lèvres de son oreille :

— Je vais te prendre après, Ronney. J'ai tellement envie de toi. Tu m'as trop fait languir.

Perdant tout contrôle, elle s'enflammait. Ses yeux brûlants s'ouvrirent pour me regarder par en dessous. Je la sentis se contracter autour de mes doigts avec des frémissements puis elle explosa en criant mon nom.

À bout de force, son corps glissa sur moi. Je la rattrapai et enfouis ma tête dans son cou. La respiration encore haletante, elle s'écarta en tenant sa tête entre ses mains, les joues rouges.

— Ça, c'était nouveau pour moi, murmura-t-elle, embarrassée.

Je lui adressai un sourire satisfait avant de venir embrasser le haut de son front puis déclarai d'une voix chaude :

— Allons dans ma chambre.

Ronney se pinça les lèvres pour dissimuler un sourire et acquiesça. L'atmosphère à l'intérieur de van était chargée d'humidité, les vitres recouvertes de buées.

Ronney avait une imposante et épaisse chevelure noire, je l'avais vu à Los Cabos pendant qu'elle dormait. Elle pouvait la cacher aux yeux du monde, mais pas à moi. Je voulais voir ses cheveux défaits dans l'intimité. Je passai mes doigts dedans en continuant de l'embrasser.

L'éclairage artificiel de la cheminée renvoyait des ombres qui semblaient danser sur les murs de la chambre. Debout, au milieu de la pièce, seuls nos soupirs troublaient le silence. Quand sa robe tomba à terre, elle inclina sa tête en arrière. Je pris son sein dans ma bouche et suçai l'extrémité ce qui la fit gémir de plaisir. Je déboutonnai ensuite précipitamment ma chemise avec son aide puis la rapprochai contre moi afin de sentir ses seins gonflés contre mon torse. Je capturai ses lèvres et l'embrassai avec force au point de l'empêcher de respirer. J'avais envie d'elle. Je l'entrainai contre le mur et plaquai mon corps contre le sien, en caressant son intimité. Elle soupirait de plus en plus fort, les yeux entrouverts. Ronney était nue, offerte à moi.

— Yeraz, supplia-t-elle, attends... je...

Sa voix m'excitait. Je n'arrêtais pas mes caresses, bien au contraire. Je pris en bouche son sein et tirai sur son téton. Elle gémit.

— Dis-moi qu'il ne t'a jamais mise dans cet état !

Je serrai la mâchoire, attendant sa réponse. Elle secoua la tête pour répondre, incapable de prononcer un mot. Je voulais qu'elle se souvienne de moi, de ce moment éternellement.

— Cette nuit, tu es à moi !

Sa main caressa mon sexe à travers mon pantalon. Je tressaillis et me dépêchai de le déboutonner pour sortir ma queue bien dure. Avant de l'introduire en elle, j'enroulai mes doigts autour de sa gorge pour l'obliger à me regarder et l'empêcher de penser à quelqu'un d'autre. Ses pupilles dilatées indiquaient à quel point elle était excitée. Je passai mes mains en dessous de ses jambes et la soulevait contre le mur. Un soupir accompagna ma pénétration. Son corps s'arqua sous mon sexe. Je faisais venir ses hanches contre les miennes en la pilonnant avec force. Chaque poussée plus profonde que la précédente. Je n'avais jamais fait l'amour à une femme ni baisais sans préservatif et même si mes mouvements étaient agressifs, ils étaient remplis d'attention rien que pour Ronney. Elle, je voulais l'entendre jouir, je voulais l'entendre crier plus fort. Elle céda dans un violent orgasme en tremblant de tout son corps. L'esprit engourdi, je m'efforçai de me retirer avant de jouir à mon tour, mais je n'y parvins pas. Je déchargeai à l'intérieur avec des grognements bruyants puis plaquai mon corps ruisselant de sueur contre le sien. Je n'avais jamais ressenti ça pour personne. C'était la chose la plus délicieuse que j'avais goutée de ma vie.

Ronney, vidée de toute ses forces faillit s'écrouler au moment de poser un pied par terre. Je la remis debout, remontai mon pantalon puis la portai jusqu'à mon lit.

Ugly Ronney T 2 : Yeraz [Français]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant