Chapitre 4

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Jo

L'équipe fête la victoire dans la boite où l'alcool coulait à flot et où les filles tentent les unes après les autres d'attirer notre regard pour ne pas repartir seules de cette soirée.

Je n'arrive pas à profiter pleinement de cette soirée, je suis intrigué par Alix et les brides d'information sur son passé qu'elle nous a partagé lors du trajet. Lors de l'indiscrétion de Raph concernant son brutal changement d'apparence, l'expression dans ses yeux avait changé, comme si tous ses souvenirs l'assaillaient.

Je la cherche du regard, elle est entrain de discuter avec Arthur et d'autre membres de l'équipe. Ils ont trop bu et elle ne semble pas à l'aise cependant elle ne veut pas le montrer et fait tout pour le dissimuler.

J'ai pris l'habitude de ne pas me fier aux gestes et aux paroles mais à chercher les véritables sentiments dans le regard de la personne. Elle semble très forte pour cacher ce qu'elle peut ressentir, malheureusement pour elle c'est également une de mes spécialités. Cependant le regard ne ment jamais.

Je détourne le regard pour que personne ne remarque mon intérêt que sa personne et ses émotions suscitent en moi quand mes yeux tombent sur Raph, au milieu de la piste de danse qui draguait un groupe de fille en dévoilant comme à son habitude ses muscles. Il vu mon regard sur lui et me lance un sourire avec un clin d'œil. Il a une faculté à ne pas s'attacher et à passer d'une fille à l'autre très impressionnante.

La voie d'Alix me tire de mes pensées.

"-est-ce-que tu sais où je peux aller prendre l'air un peu ?

-oui vient je vais te montrer l'accès au toit.

Je lui ouvre une porte qui donne sur le toit avant de la laisser passer.

-je vais en profiter pour fumer un peu. Tu en veux une ? Lui proposais je en lui tendant le paquet de cigarette.

-non merci je ne fume pas.

-tu ne fumes pas, tu ne bois pas. Tu es vraiment une fille sage. Plaisantais je en rangeant finalement ma cigarette.

-non pas vraiment, j'ai juste eu du mal à arrêter de fumer donc je ne veux pas replonger aussi bêtement. Mais tu peux fumer quand même, ça ne me dérange pas qu'on fume à côté de moi."

J'allume ma cigarette, je m'apprête à lui pose une question lorsque je remarque qu'elle s'était perdue dans ses pensées en regardant la beauté de la ville endormie. Je la regarde le plus discrètement possible, je ne veux pas quelle se sente observée ou quelle soit mal à l'aise. Elle est d'une beauté incroyable. Ses cheveux roux font ressortir ses taches de rousseur discrètes. Elle a cette petite bosse sur le nez qui souvent était synonyme d'une fracture.

J'aurai aimé tout savoir de son corps et de son passé. Mais une de ses larme attire mon regard. Elle l'essuye discrètement comme si elle n'avait jamais existé. Je détourne le regard pour qu'elle ne se rende pas compte que j'avais vu cette larme. Je ne veux pas violer son intimité.

On est restés quelques minutes à contempler la ville avant que je brise le silence.

"-j'aime regarder la ville la nuit tout parait si ...

-calme, sécurisant. Me coupe-t-elle en soupirant.

-oui, c'est reposant de ne pas penser au monde qui nous entoure.

-je suis d'accord, ça permet de faire une pause et de souffler."

Puis le silence se réinstalle. Ça n'est pas un silence gênant, nous prenons juste du temps pour respirer, faire une pause avant de remettre nos masques afin de retourner nous mêler à la foule et à la vie.

Amochés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant