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- Mon frère ! C'est mon frère ! Crie-t-elle en pleurant.

Je regarde Katerina faire son cinéma face à moi.

- Je t'ai prévenu, non ? Lui dis-je. Je t'ai menacé et tu as continué à m'appeler, à me suivre. Estime-toi heureuse que je lui ai juste tiré dans la jambe.

- Quand est-ce que tu es devenu aussi cruel ?! Crie-t-elle.

Je roule des yeux puis tourne mon regard vers Kaysan, qui est aussi exaspéré d'elle.

- Sors-les d'ici. Lui dis-je.

Il hoche la tête puis s'approche de Katerina et de son frère blessé. Elle pensait que je n'étais pas sérieux quand je l'ai menacé, j'espère qu'elle va retenir la leçon, maintenant.

Je leur tourne le dos puis appelle un de mes hommes pour venir nettoyer le sang. Je m'occupe de ces gamins alors que je devrais penser à mon prochain voyage à Kazan. Il y aura un grand événement là-bas, une préparation pour un autre plus grand événement à Saint-Petersbourg l'année prochaine.

- Caleb, tu as de la visite. Me dit Kaysan en entrant.

Je fronce les sourcils et regarde par la fenêtre. Je ne reconnais pas cette personne... j'espère que ce n'est pas encore une de mes fameuses "admiratrice", parce que je ne supporterais pas longtemps...

MAYA

J'arrive enfin à l'endroit indiqué sur le papier. Il y a une longue allée et je vois au bout une énorme villa luxueuse. Je vois, il n'est pas du genre à cacher sa richesse. Enfin, peu importe. Je m'engage sur l'allée mais je me sens observée.

Je continue à marcher, mine de rien. Et à peine quelques mètres après, je me fais entourer par plusieurs hommes armés. Je lève alors les mains pour montrer que je ne suis pas venue avec de mauvaises intentions. Je m'y attendais, à ce qu'il ait une protection digne d'un roi.

- Que veux-tu, femme ? Me demande l'un d'entre eux.

- Je veux voir votre patron. Je viens de la part de Dimitri. Criais-je à l'homme.

Un silence s'en suit.

- Ne bouge pas. M'ordonne-t-il.

Un homme entre à l'intérieur de la villa, et je me retrouve toujours entouré d'hommes armés, prêts à me fusiller sur ordre de leur patron. J'espère seulement que leur patron est l'homme que j'attends. Caleb Al-Hassan.

Je regarde autour de moi en attendant, la villa est entourée d'arbres. Ça doit être une forêt. Si je vivais ici, je serais mal à l'aise. Mais je pense que ça doit accentuer la cruauté et la froideur du propriétaire.

- Le patron accepte de te recevoir. Me dit l'homme.

Deux hommes armés s'approchent de moi et m'attrapent par les bras pour m'emmener à l'intérieur. Il ne rigole vraiment pas. Une fois à l'intérieur, les hommes me jettent au sol et s'en vont.

- Doucement ! Me plaignis-je.

Je me relève ensuite pour voir un homme de dos. Sympa l'accueil... il pose sa cigarette sur la table près de lui sans se retourner.

- Monsieur... ? Commençais-je.

- Al-Hassan. Me dit-il.

La Rose d'un CriminelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant