23.

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Le soir venu, je sors de chez moi suivis de Keyaan. La livraison d'armes est pour ce soir. Je démarre la voiture et roule rapidement. C'était prévu que Kaysan vienne avec nous, mais je préfère qu'il reste chez moi. Il doit se reposer et surveiller Syra.

- Keyaan, tu resteras dans la voiture. Lui dis-je.

- Quoi ? Dit-il avec surprise. Mais pourquoi ?

- On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Dis-je. Tu vas prendre ma place, et retourner à la maison si ça se passe mal. D'accord, Keyaan ?

Il allait rétorquer mais j'arrête la voiture.

- Si tu ne vas pas m'obéir, descends de ma voiture. Lui dis-je.

Il soupire mais se rassit correctement, alors je redémarre la voiture. Que cette affaire se passe bien ou non, je ne prendrais pas le risque de mettre la vie de mon frère en danger.

Après quelques minutes, j'arrive au point de rendez-vous. Je gare la voiture et m'assure que mon frère monte derrière le volant. Je lui tends une arme au cas où, puis referme la portière. Je m'avance vers la lumière que font les phares du camion de marchandises. Une horde d'hommes se tient devant moi. Et bien-sûr, mes hommes sont derrière moi.

Je fais un signe de tête à mes hommes pour qu'ils aillent vérifier les biens. Je sens que le vendeur est tendu. Je garde un œil sur tous ses faits et gestes, me tenant prêt à n'importe quelle attaque.

- Patron, dans le camion de droite, il y a nos bien. Me dit un de mes hommes. Mais dans le camion de gauche...

Il ouvre une boîte en bois et j'y vois, non pas des armes, mais des jouets en forme de pistolets. Je lève le regard vers le vendeur et ses hommes braquant leurs armes sur nous.

- Drop your weapons. (Baissez vos armes.) Dit le vendeur.

Je ris amèrement. Je me doutais de ce qu'il comptait faire. Je demande à mes hommes de lâcher leurs armes, et je fais quelques pas en avant.

- You can still beg me to spare your life. (Tu peux toujours me supplier de t'épargner la vie.) Lui répondis-je.

Il rit. Mais moi, je ne ris pas. Bien. Je lui ai donné une dernière chance. Je lève le pouce vers le haut, et le baisse lentement vers le bas, tout en gardant mes yeux fixés dans les siens. Et lorsque mon pouce se baisse complètement, tous les hommes du vendeur tombent au sol. Sauf lui.

Il regarde autour de lui, en panique. Je sors mon arme et la pointe sur lui. Lorsqu'il comprend que c'est finis pour lui, il se met à genoux.

- Please... I beg you... (S'il vous plaît... je vous en supplie...) Dit-il désespérément. Don't kill me ! (Ne me tuez pas !)

- Too late. (Trop tard.) Lui dis-je.

Et je lui tire une balle dans la tête.

- Si je dois me salir les mains pour vous rappeler qui je suis, je le ferais avec plaisir. Murmurais-je.

Je me tourne ensuite vers mes hommes pour leur dire de récupérer la moitié des armes, et de l'emmener dans mon entrepôt. Je retourne dans la voiture où m'attend mon frère, et retourne chez moi plus tôt que prévu.

MAYA

Je marche entre tous ces gens, sans savoir je vais réellement. La seule chose que je remarque sont les pyramides.

La Rose d'un CriminelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant