Dans un jour de Hopper baigné de solitude,
D'une tendre altitude, en un jardin gentil,
Assisté d'un bâton ouvragé et subtil,
Un homme comme une île admire la quiétude.
C'est un homme aguerri, la barbe épaisse et rude,
Il ne parle jamais, méprise le babil,
Et porte sur son cœur l'infrangible tortil
De ces esprits loyaux, résolus, qu'on dit prudes.
Il s'arrête soudain. Qu'a-t-il vu ? Que fait-il ?
Un mouvement lointain lui signale un péril :
Il distingue un « prochain » en cette vastitude.
Il épaule sa branche, un pointilleux fusil,
Puis fixe l'objectif, vise entre les sourcils,
Et abat ce prélude à d'autres multitudes.
Écrit le 30 juillet 2021. Publié le 30 mars 2022.
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ПоэзияAvez-vous remarqué ? un recueil de poésie n'a (presque) jamais de quatrième de couverture ! Et comment ferais-je, alors, pour résumer mieux que les autres toutes les visions, toutes les sensations et toutes les idées qui me viendront au gré des jour...