Cette image me hante en un tourment immense,
J'en souffre tous les jours invraisemblablement :
Je te vois nue offerte avec plusieurs amants
Et tu jouis devant moi sans pudeur, en cadence.
Tu méprises mon mal dans ton bonheur intense.
Ouvrant sur cette scène un regard de dément,
J'entends tes abandons en longs gémissements
Et tes yeux sont fermés sur ma sombre souffrance.
Mais je ne veux agir dans mes pures douleurs :
Tu es libre, oh si libre ! – et je suis spectateur !
Je voudrais me crever le cœur sous la torture
De comprendre qu'un homme un peu mâle et très vil
Sous l'effet impérieux de son membre viril
Vaut pour toi parfois mieux que ma littérature.
Écrit le 11 mars 2019. Publié le 11 mars 2019.
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