La vision de ton corps éveille mes ardeurs :
Tes appâts de rondeurs, tes effets de cambrure
Allument mes désirs, poussent ma démesure
Et tes lèvres s'ouvrant de lascives odeurs.
En savants mouvements, j'attise tes chaleurs,
Ta langue me répond en larges ouvertures,
Et impatiemment tu plaques ta courbure
Contre ma passion pour goûter ma raideur.
Ton souffle accéléré exhale des murmures,
Puis mon bras devient ferme et ma volonté dure :
C'est le temps primordial des rigides candeurs
Où s'écarte l'obstacle, où reprend la nature,
Où un glissement bref étonne en profondeur
Et où l'Envie explose en des délices pures.
Écrit le 28 juillet 2018. Publié le 17 août 2018.
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PuisiAvez-vous remarqué ? un recueil de poésie n'a (presque) jamais de quatrième de couverture ! Et comment ferais-je, alors, pour résumer mieux que les autres toutes les visions, toutes les sensations et toutes les idées qui me viendront au gré des jour...
