Le parfum de ma mère et mes épanchements
Quand je me blottissais en douce dépendance
Contre son sein douillet sans pudeur ni défiance...
– Oh ! le long souvenir de mes tendres : maman !
C'était le temps du rire et des amusements ;
Tout était si léger en mes inconséquences !
Une lumière amie appelée : Insouciance
Faisait sur toute chose un émerveillement.
Ensuite j'ai quitté cette suave quiétude :
Illusion de chaleur, feinte de liberté,
Idiotie et mollesse, pauvres naïvetés !
Je ne regrette rien de ces béatitudes !
Car il est au bonheur tant d'imbécillité
Et en l'enfant béni si peu d'identité !
Écrit le 15 mars 2019. Publié le 28 mars 2019.
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